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Anthony Brottier a fait du logement social et de l’urbanisme l’une des thématiques centrales de sa campagne. A l’occasion d’une conférence de presse organisée ce lundi au neuvième étage d’un immeuble de la rue Normandie-Niemen, aux Trois-Cités, le candidat LREM à la mairie de Poitiers a pointé du doigt « la vision déconnectée entre la campagne de communication d’Ekidom et la réalité des habitants des Trois-Cités, de Bel-Air, des Templiers, de Beaulieu... » Un balcon qui s’effrite et donc condamné, des blattes qui sortent des canalisations... Le choix du lieu de la rencontre n’est pas anodin. S’appuyant sur un rapport de l’Agence nationale de contrôle du logement social, établi à partir d’une enquête effectuée en 2017 et publiée fin 2019, Anthony Brottier souhaite déployer une politique du logement selon quatre axes. « Il faut revoir intégralement la gestion d’Ekidom, qui représente 8 000 logements sur Poitiers et 12 000 au total », explique le candidat. A ses côtés, Pierre-Etienne Rouet, expert foncier, énumère « un taux de vacances élevé », « des rappels de charge jusqu’à deux ans plus tard », « des loyers qui ne sont pas harmonisés »... L’équipe LREM souhaite également « un rééquilibrage entre les quartiers », selon des zones prioritaires qui iraient au-delà de la réhabilitation menée par l’Anru aux Couronneries. Il souhaite également « passer d’une politique de logement à une politique de l’habitat, en créant du lien social, en occupant et créant des espaces communs mais aussi en agissant sur les locaux commerciaux ». Enfin, « au niveau du parc privé, il s’agit de lutter contre l’habitat indigne et accompagner la rénovation énergétique ». Un tract détaillant ces éléments devrait prochainement atterrir dans les boîtes aux lettres des locataires d’Ekidom. Et Anthony Brottier de conclure : « Des solutions à court terme, on peut en trouver ! »
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