Les « Baby Shower » débarquent à Poitiers

Le phénomène des « Baby Shower » - fête en l'honneur d'une future maman – est née en Amérique il y a plus d'un siècle. Grâce aux séries télévisées, la tendance s'installe en France. La Poitevine Valerie Rajaonah surfe sur la vague et vient de lancer son entreprise «Cailloux et Coccinelle » qui organise ce type d'événements.

Florie Doublet

Le7.info

Dans les pays anglo-saxons, c'est une véritable institution. Dès que le ventre de la future maman est suffisamment arrondi, ses copines lui planifient une « Baby Shower ». Le concept ? Passer une après-midi entre filles pour fêter l'heureux événement à venir.

Si cette mode est typiquement Américaine, elle commence timidement à traverser les continents. A Poitiers, Valerie Rajaonah s'est faufilée dans la brèche. Elle a lancé en mai son auto-entreprise « Caillou et Coccinelle » et propose aux mamans d'organiser leur Baby Shower. « Dans les grandes villes françaises, comme à Paris, Lyon ou Bordeaux, les familles branchées ont adopté cette mode dès les années 2000, explique-t-elle. Je me suis dis ''et pourquoi pas à Poitiers ?'' »

Les séries américaines, telles que Sex and The City, Friends ou encore Greys Anatomy, ont largement contribué à l'avènement de ce phénomène en France. Mais cette tendance n'est pas encore totalement entrée dans les mœurs. Pourtant, Valérie ne doute pas du futur succès de sa petite entreprise. « Je vais tout faire pour que ça marche. J'adore organiser ce type d'événements. Ce qui est lié au monde de l'enfance m'émeut », affirme la maman d'une petite Miangaly, 18 mois.

Pour le moment, l'ancienne assistante maternelle ne s'est occupée que de deux Baby Shower. Son travail consiste à rechercher la décoration adéquate, cuisiner des cupcakes, proposer des animations rigolotes telles que deviner la taille du ventre… Et, clou du spectacle, elle prépare un gâteau de couches. « Aux USA, on le nomme le Diaper cake. Evidemment, il ne se mange pas. Il est composé de petits cadeaux pour le bébé.»

Chaque invité doit débourser quarante euros pour participer à la fête. Dans la capitale, les prix avoisinent eux les soixante-dix euros. « Je veux vivre de ce métier, mais, avant tout, j'aime voir l'étincelle dans les yeux des mamans », affirme Valérie. Pour l'instant, elle est comblée.
 

Contact
06 32 02 57 34 et www.caillouetcoccinelle.com

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