Romain Mudrak

Le7.info

Le Premier ministre vient d'annoncer devant l'Assemblée nationale que le masque allait devenir obligatoire à l'école à partir de 6 ans. Ce renforcement des mesures de distanciation physique s'appliquera dès lundi, jour du retour en classe des élèves après les vacances de la Toussaint. Longtemps écartée par le gouvernement, cette décision était réclamée par le premier syndicat d'enseignants du primaire, le Snuipp-FSU. Dans un communiqué reçue ce matin, avant cette dernière annonce, le syndicat s'est dit favorable au maintien ouvert des établissements scolaires mais sous condition. "Ouvrir l’école doit s’accompagner d’un protocole sérieux et de moyens supplémentaires, qu’ils soient sanitaires (masques chirurgicaux type 2...), humains (recrutements supplémentaires d’enseignant-es pour l’accueil des classes en demi groupe...), matériels et financiers (prise en charge des frais postaux pour les élèves ne pouvant revenir à l’école pour raison médicale...), ou encore politiques (priorité et régularité des tests covid, liberté d’organisation du temps scolaire aux équipes...). Auxquels doivent s’ajouter le port du masque dès 6 ans, le nettoyage renforcé des locaux scolaires, la fourniture de gel hydro-alcoolique dans chaque classe, l’installation de sanitaires supplémentaires, la fermeture de classe en cas de cas Covid positif détecté et l’interdiction du brassage des élèves sur le temps scolaire et périscolaire." Pour le syndicat, l'école reste un lieu de contamination possible entre l'enfant et l'adulte. Conclusion : "L'école doit certes continuer mais sans péril pour la santé des adultes qui y travaillent, des élèves et de leurs familles respectives. L’école n’est pas une garderie, les enseignant-es ne sont pas des soignant-es. Pas de garanties sanitaires supplémentaires, pas d’école !"

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