La semaine dernière, le Creps de Poitiers a inauguré et rebaptisé trois installations, rénovées en vue des Jeux olympiques de Paris 2024.

Steve Henot

Le7.info

A l’image de Marie-Amélie Le Fur visant une médaille à Tokyo (lire ci-dessus), le Creps de Poitiers veut lui aussi se donner les moyens de ses ambitions. A savoir, être un acteur de premier plan dans la préparation des Jeux olympiques de Paris 2024. « On a à la fois un objectif d’accueil de sélections nationales, mais aussi de soutien aux projets de performance portés par nos fédérations », insiste Patrice Béhague, son directeur.


A cet effet, le Creps a élaboré un projet d’établissement qui comprend la mise aux normes d’accessibilité de tout le site, la mise en sécurité et l’amélioration de l’hébergement et des installations sportives. La semaine dernière, trois bâtiments concernés par ce programme ont été inaugurés et rebaptisés au nom de trois championnes, lesquelles « s’inscrivent dans l’ambition du Creps et ont une histoire avec l’établissement ».


Après plusieurs mois de travaux, la halle des sports Marie-Amélie Le Fur offre aujourd’hui un meilleur confort de pratique pour les athlètes (refonte des vestiaires, du système de chauffage, réorganisation des surfaces). Le dojo Marie-Claire Restoux bénéficie, lui, d’un ascenseur pour personnes à mobilité réduite et aussi de nouveaux saunas. Enfin, la piscine nordique, transformée depuis 2019, porte désormais le nom d’Alicia Mandin, première championne du monde de para-natation adaptée.


De nombreux travaux vont se poursuivre sur le site d’ici 2024, notamment la création d’une nouvelle unité d’hébergement de 58 lits. Ce vaste projet d’établissement, avec 22 chantiers au total, représente un investissement d’environ 18M€, financé par le Creps, l’Etat et la Région Nouvelle-Aquitaine.

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