Yoann Simon a beaucoup aimé la suite Hollowknight baptisée Silksong, il vous dit pourquoi. Petit conseil : armez-vous de patience pour aller au bout.
Dire que la suite d’Hollowknight était attendue comme le Messie des metroidvania est un euphémisme. Le retour du roi donc… Et on ne passera pas par quatre chemins en disant que Silksong détrône son prédécesseur et éclate n’importe quelle concurrence. Le metroidvania c’est quoi ? Et bien c’est simple, vous prenez un jeu de plateforme, vous ajoutez des bosses aux mécaniques complexes, une carte à explorer gigantesque et des compétences pour personnaliser votre héros.
C’est tout ? Alors non, car Silksong magnifie le genre. Des graphismes entièrement réalisés à la tablette graphique, une musique à tomber, une précision de gameplay jamais atteinte et un contenu absolument dingue pour le genre (comptez plus de 60 heures pour le terminer). Je ne trouve plus les mots tellement Silksong se pose comme le maestro du genre.
En revanche, attention, le jeu n’est peut-être pas à mettre entre toutes les mains tellement la difficulté peut parfois paraître insurmontable. Et je ne blague pas, certains passages m’ont demandé pas moins de quatre à cinq heures pour les franchir. Mais derrière, le sentiment d’accomplissement est tel qu’on continue encore et encore. Silksong sera sûrement l’un des trois jeux de l’année, croyez-moi… Une réussite complète.
Hollowknight Silksong - Editeur : Team Cherry - PEGI : 7 ans et plus - Prix : 20€ (PC/PS5/XBOX).