Le Grenelle de l'Education qui s'est achevée mercredi dernier se décline dans l'académie de Poitiers. La rectrice Bénédicte Robert a présenté lundi sa « feuille de route pour les ressources humaines ». Ce plan d’actions à 32 entrées a vocation à « moderniser la fonction RH pour les 29 000 personnels enseignants, administratifs et d’encadrement ». Une façon aussi de maintenir l’attractivité du métier d’enseignant.
Le premier axe consiste à renforcer « l’accompagnement des personnels » et notamment les nouveaux venus dans le métier qui « se sentent parfois un peu seuls », selon la rectrice, en améliorant « la professionnalisation et la responsabilisation des tuteurs ». Ces professeurs plus expérimentés encadrent les jeunes enseignants. A l’autre extrémité du parcours, la rectrice de Poitiers veut « consolider la motivation professionnelle » en dernière partie de carrière en valorisant l’expertise des enseignants de plus de 50 ans.
Bénédicte Robert revendique aussi une « politique volontariste » en termes de parité homme-femme pour que tous les personnels disposent « des mêmes chances de promotion, de mobilité, d’accès à la formation ». « Cela paraît évident de dire cela mais il se trouve que lorsqu’on n’intègre pas un système stricte de surveillance de ces indicateurs, ça ne se fait pas naturellement », remarque-t-elle. La rectrice souhaite notamment que davantage de femmes se présentent à des postes d’encadrement. « Aujourd’hui, seulement 35% des chefs de gros établissements du secondaire sont des femmes. » Deux nouvelles proviseures seront d’ailleurs nommées spécifiquement à la tête de deux grands lycées de catégorie 4 et 4 exceptionnel, dont Camille-Guérin à Poitiers.
Côté revalorisation salariale, le Grenelle de l’Education a débouché sur une première augmentation de 100€ brut versée sur la paie de mai. Selon les chiffres du rectorat, 6 127 enseignants des premier et second degrés (dont 500 jeunes enseignants de moins de deux ans d’ancienneté) l’ont perçue ces derniers jours. Une autre enveloppe de 700M€ a été annoncée par le ministre de l’Education nationale. Les modalités de redistribution ne sont pas encore connues.
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Il n’appartient à aucune structure mais travaille potentiellement avec toutes. Depuis six ans, Grégory Moutier accompagne des personnes en situation de handicap le temps d’une balade ou d’un voyage. Un métier encore assez méconnu et qui ne rentre dans aucune « case ».
