1 Le président de l’université assassiné

Le 1er mars dernier, "7 à Poitiers" lançait une série d'articles consacrée à l'assassinat du président de l'université de Poitiers et ses conséquences judiciaires. Les 27 doctorants à l'origine de cette idée passant leur soutenance aujourd'hui (*), le 7 a décidé de publier l'intégralité de la série sur le web. Premier épisode.

Romain Mudrak

Le7.info

Soufflée par ces doctorants dits "moniteurs", cette idée visait à mettre en valeur le travail des laboratoires de l'université de Poitiers chargés de l'enquête. Voici les premiers éléments de cette fiction. Le corps du président de l’université, Jean-Pierre Gesson, a été retrouvé lundi matin dans l’une des tourelles de la cathédrale de Poitiers. D’après les premiers éléments, il aurait été soumis à un rituel. La police et les services scientifiques du NCIES ont été chargés de l’enquête.

Une atmosphère particulièrement lourde régnait lundi 1er mars à proximité de la cathédrale de Poitiers. Impossible de pénétrer à l’intérieur de l’édifice encerclé par la police. Le corps sans vie du président de l’université de Poitiers a été découvert par le concierge des lieux lors de sa prise de fonctions aux alentours de 7 heures du matin.

Entre rituel et vengeance

Une enquête de flagrance a immédiatement été ouverte par le procureur de la République afin de déterminer les circonstances de cette mort. Une source proche de l’enquête évoque une scène du crime «effroyable». Jean-Pierre Gesson, 62 ans, aurait été retrouvé pendu. Son corps mutilé présenterait de multiples lacérations réalisées, semble-t-il, à l’aide d’un couteau. Sa main aurait été attachée au manche d’un poignard ornementé planté directement dans son propre plexus solaire. En outre, un calice placé sous la dépouille aurait servi à recueillir le sang, et des bougies consumées auraient été disposées tout autour de l’ensemble. Le président de l’université aurait-il subi un rituel ? Tout dans cette mise en scène le suggère. Un petit sac, sorte de bourse, retrouvé suspendu au cou de la victime accréditerait, par ailleurs, la thèse de la vengeance. La police technique et scientifique, membre du NCIES, aurait trouvé d’autres indices sur place…

Tous les détails sont disponibles sur http:// nciespoitiers.free.fr

 

(*) La soutenance du NCIES se déroulera dans les locaux de la Maison des Sciences de l'Hommes (rue du Recteur Pineau) à 14h.

Episode 2
Episode 3
Episode 4
Episode 5
Episode 6
 

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