
Hier
Alpha, fort mais suffocant
Après les succès de Grave et Titane, Julia Ducourneau dérange une nouvelle fois les spectateurs en proposant une fable sur les années sida. Malgré le potentiel, la magie n’opère pas.
Le CNDP est l’un des plus gros producteurs audiovisuels institutionnels publics en France. C’est spontanément que ce dernier a souhaité faire découvrir aux élèves le fabuleux monde du son et tout ce qu’il comporte.
Les adolescents ont assisté à une projection et ont pu parler de « l’agression sonore ». Ils ont visité le plateau audiovisuel et les auditoriums d’enregistrement. Puis pour terminer, les élèves ont assisté à une démonstration de mixage d’une vidéo en cours. « Mixer, c’est faire de la musique », a expliqué Marie-Odile Dupont, responsable de la "chaîne son". A la fin de la visite, cette dernière a voulu faire passer un message aux jeunes : attention aux risques auditifs liés au volume de la musique ! Les écouteurs peuvent nuire à l’audition et empêcher de distinguer les variations : « Il faut apprendre à écouter et pas seulement entendre ».
Isabelle René, enseignante à Saint-Exupéry : « Tous les ans, j’emmène mes classes d’éducation musicale à ce genre d’animation. Je veux que les élèves comprennent les risques encourus à écouter de la musique trop fort et qu’ils découvrent le métier d’ingénieur du son. » Une manière de prévenir avant de guérir et de découvrir avant de choisir. Le son « accorde » tout le monde.
Lucie Chegaray, stagiaire
À lire aussi ...