La polémique enflait depuis vendredi sur les réseaux sociaux. En cause, les propos de Léonore Moncond'huy sur l'aérien ("l'aérien ne doit plus faire partie des rêves d'enfant d'aujourd'hui") tenus lors du dernier conseil municipal de Poitiers, lundi 29 mars. Reprise dans de nombreux médias nationaux ces derniers jours, la formule a fait bondir de nombreux responsables politiques, de tous bords, de Jean-Luc Mélenchon à Marine Le Pen, en passant par le ministre délégué aux transports Jean-Baptiste Djebbari.
Attaquée de toute part, la maire de Poitiers a décidé de répondre, hier, par le biais d'une vidéo diffusée sur son compte Twitter. Revenant sur le désengagement "progressif sur deux ans" des deux aéroclubs de la ville, Léonore Moncond'huy explique que "nous avons dû prendre cette décision parce que nous devions dégager des fonds pour soutenir deux autres types de clubs : ceux qui étaient particulièrement menacés par le contexte du Covid (...) et ceux qui s’engagent particulièrement en faveur des quartiers prioritaires". Sur la forme, elle rappelle qu'elle répondait à une intervention orale sur l’opération « Rêves de gosse » à laquelle avait dans le passé participé l’aéroclub, précisant que "cette association n’est pas implantée à Poitiers, n’a pas fait de demande, et n’était l’objet ni de la délibération, ni de mes propos".
[Thread] Un échange en Conseil Municipal de #Poitiers suscite la polémique ?
Mon thread explicatif, pour un débat de fond. pic.twitter.com/21483QDqwL
— Léonore Moncond'huy (@L_Moncondhuy) April 3, 2021
À lire aussi ...
Hier
Face à la pénurie programmée de paille pour les animaux, la société Iribarren commercialise la dolomie du Poitou, une alternative minérale déjà utilisée par de nombreux éleveurs français et jusqu’en Suisse. Sa carrière du Sud-Vienne est unique.
mercredi 17 avril
mercredi 17 avril