Benfica-PSG : des supporters dénoncent des palpations inappropriées

Un supporter poitevin du PSG a été victime de fouilles corporelles non conventionnelles mercredi à l'entrée du stade du Benfica Lisbonne, avant la rencontre de Ligue des champions qui opposait son club à l'équipe portugaise. Les témoignages semblables se multiplient.

Romain Mudrak

Le7.info

Marvin n’a pas l’intention de laisser passer l’affaire. Mercredi soir, ce supporter poitevin du PSG s’est présenté vers 19h à l’entrée du stade du Benfica Lisbonne pour assister à la rencontre de Ligue des champions qui opposait l’équipe portugaise à son club de cœur. Il arrive dans le « cortège » des Ultras, au milieu de 2 000 hommes et femmes, parfois des mineurs, venus pour faire la fête. Mais très vite, Marvin se rend compte que quelque chose ne va pas : « C’était très mal organisé, on a beaucoup trop attendu, des drapeaux et des mégaphones ont été confisqués. Le service de sécurité nous mettait des coups de bouclier pour séparer les groupes au lieu de parler comme des êtres humains. »

Le pire reste à venir. « Au moment de la palpation, l’agent ne s’est pas arrêté à l’aine, il m’a pressé les testicules très fort puis il a mis la main sur mes fesses à l’intérieur du pantalon. » La procédure n'est évidemment pas conventionnelle. « Autour de moi, des femmes ont été choquées d’avoir été palpées sous le soutien-gorge, certaines ont ressenti cela comme un attouchement sexuel », poursuit Marvin.

Les témoignages se multiplient depuis jeudi sur les réseaux sociaux et les médias commencent à s’emparer de l’affaire. Le PSG serait en train de recueillir des preuves et des déclarations afin de faire remonter le problème jusqu’aux plus hautes instances du foot européen. Marvin attend le lancement d’un « mouvement de groupe » pour porter plainte. Dans un communiqué, le club de Benfica a assuré n’avoir donné « aucune consigne » visant à modifier les procédures de contrôle. Des témoignages semblables étaient apparus le mois dernier lors du déplacement du Maccabi Haïfa à Lisbonne.

crédit photo : DR

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