Aujourd'hui
Le jardin d’hiver d’autrefois, espace d’appoint historiquement dédié à la pause-détente baignée de soleil ou à la mise en beauté des plantations du cru, est devenu une pièce à vivre toute l’année. Au seuil des années 2020, la véranda s’offre une seconde jeunesse. Mais savez-vous tout d’elle ? Vérités et contre-vérités avec David Wagebart, conseiller clientèle chez Loisirs Véranda à Migné-Auxances.
L’acier est le matériau le plus utilisé pour l’ossature des vérandas
FAUX. Reconnu pour sa grande résistance thermique, son élégance et son adaptabilité à tous les styles, l’acier, comme le bois d’ailleurs, est certes encore bien présent sur le marché. L’aluminium l’a néanmoins supplanté dans les extensions et constructions modernes. Plus accessible financièrement que ses devanciers historiques, ce dernier ne nécessite aucun entretien particulier, ne craint pas les intempéries et est surtout capable (contrairement à cet autre concurrent qu’est le PVC) de supporter des vitrages lourds. Lui-même solide et léger, facile à travailler, il se décline en outre dans une gamme incomparable de couleurs (avec une majorité, toutefois, de gris, blanc, beige et ivoire, à un degré moindre de marrons et de rouges) et propose des finitions, notamment thermolaquées, hermétiques au temps qui passe.
L’aluminium a un plus faible pouvoir isolant que ses concurrents
VRAI ET FAUX. Le seul défaut que l’on reconnaisse à l’aluminium est effectivement qu’il est naturellement conducteur et sujet à la création de ponts thermiques, coupables de déperditions de chaleur l’hiver et de concentration d’air chaud l’été venu. Une parade a toutefois été trouvée depuis pas mal d’années déjà :
des modèles de châssis dits « à rupture de pont thermique », développés par la plupart des fabricants, valorisés par les installateurs et plébiscités par les usagers.
Les déperditions énergétiques ne sont pas plus importantes dans une véranda que dans toute autre pièce de la maison
VRAI. Enfin si les moyens mis en œuvre pour assurer une isolation optimale sont à la hauteur des ambitions. En optant pour une structure en aluminium, en lieu et place du PVC, qui plus est pour une version à rupture de pont thermique, vous vous offrez déjà une belle garantie de confort. Mais ce n’est pas suffisant. Pour être performante, l’installation doit être dotée de systèmes de ventilation et d’aération efficaces et, bien entendu, d’ouvertures choisies à bon escient : des baies coulissantes à haute résistance thermique et des parois, selon les expositions, à faible émissivité ou à contrôle solaire, double ou triple vitrage, verre feuilleté, voire opaque… Enfin, cerise sur le gâteau, équipez-vous de stores ou volets roulants motorisés, dont parois et toits s‘accommoderont au gré des saisons, ici pour faire barrage à la chaleur, là pour l’empêcher de s’échapper.
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