Habitante de Bel-Air, Marylène Petiot aime profondément son quartier. La coiffeuse s’occupe notamment des aînés d’Edith-Augustin, qu'elle a soutenus l'année dernière.

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Coiffeuse à Bel-Air, Marylène Petiot, 68 ans, vit dans le quartier depuis toujours. « Je suis arrivée ici à 2 mois et, aujourd’hui, je vais avoir 69 ans. Je suis toujours fidèle au poste », 
avance l’enfant du quartier. Fille d’ouvriers, elle aurait pu suivre ses parents partis s’installer à Buxerolles mais, à la vingtaine, elle a préféré rester à Bel-Air, où elle se plaît. La coiffeuse a investi dans un local puis fait construire pour créer « Marylène coiffure ». Après avoir travaillé aux côtés de deux salariées et d’une apprentie, la gérante coiffe désormais seule. « Si je suis encore derrière mon fauteuil, c’est que je suis épanouie, les gens sont super. » 
Ce goût des autres, si cher à son cœur, l’a amenée à coiffer les résidents d’Edith-Augustin depuis presque un demi-siècle. « J’aime les gens, du plus jeune au plus vieux. Avec les résidents d’Edith-Augustin les échanges sont agréables. Je vais les chercher, je les ramène, j’apporte leurs médicaments quand ils en ont besoin. Ça fait mon équilibre et mon bonheur. » L’annonce de la fermeture de cette résidence située à deux pas de son salon a d’ailleurs été un choc pour la sexagénaire, qui n’a pas hésité à manifester aux côtés de la CGT. « En militant, j’ai découvert un peu plus les gens du quartier », 
se réjouit Marylène qui souhaiterait vieillir à Bel-Air et, pourquoi pas, passer ses vieux jours dans la résidence Edith-Augustin qu’elle aime tant.

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