Aujourd'hui
La 24e Journée nationale du sommeil se déroule vendredi. Au CHU de Poitiers, le Dr Alexandra Stancu profitera de l’événement pour rappeler les vertus d’une bonne alimentation et de l’activité physique.
Les dernières enquêtes d’opinion le montrent : les Français dorment en moyenne 6h58 contre 8h12 dans les années 70. A cette quantité de sommeil réduite s’ajoute une qualité parfois aléatoire. D’où le rappel annuel de l’Institut national du sommeil et de la vigilance à prendre soin de ses nuits. « Une bonne santé implique un bon sommeil, c’est un tiers de notre vie », observe le Dr Alexandra Stancu, l’une des quatre médecins du Centre régional des pathologies du sommeil du CHU de Poitiers.
Parce que « dès le début de journée, on prépare sa prochaine nuit », l’Institut national du sommeil et de la vigilance a fait du slogan « Manger, bouger, dormir » son mantra pour la 24e Journée nationale dédiée à nos nuits apaisées. Pas de mystère, l’activité physique et une alimentation équilibrée « avec un petit déjeuner à base de protéines » favorisent l’endormissement. « Des études montrent par exemple qu’un repas trop tardif modifie la sécrétion de mélatonine », reprend le Dr Stancu. Avec, si possible des sucres lents et pas de produits gras au menu. « Les intestins aussi se reposent la nuit ! »
Les écrans, dans ce panorama ?
Non seulement ils favorisent la sédentarité mais ils contribuent à un endormissement tardif. « C’est un puissant stimulant pour le cerveau... » Pas étonnant dès lors que le CHU de Poitiers réalise chaque année entre 1 500 et 2 000 consultations. Si l’on ajoute aux écrans l’anxiété source d’insomnies -1 personne sur 5-, on arrive à 7 Français sur 10 en mal ou en manque de sommeil. Le chiffre inclut tous ceux qui souffrent d’apnées nocturnes, d’impatiences, de narcolepsie ou encore de décalages de phases d’endormissement. « C’est pour cette raison qu’il est important de consulter, ajoute la spécialiste. En trois après-midis, 8 personnes sur 10 peuvent régler leurs problèmes d’insomnie. Il faut prendre le temps pour sa santé. »
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Axelle Walker. 29 ans. Mosellane d’origine, à Poitiers depuis presque dix ans. Paléontologue au sein du laboratoire Palevoprim et volleyeuse de haut niveau. A remporté plusieurs fois le championnat de France universitaire et connu l’Elite féminine avec le CEP Poitiers-Saint-Benoît. Promène son indéfectible sourire entre sport et recherche.