Urban Trail Poitiers - Patrice Vermote trace le parcours

Habitué des courses longue distance, Patrick Vermote pilote tous les ans le tracé du parcours de l’Urban Trail Poitiers. Le bénévole dévoile les conditions du succès et de la sécurité de cette épreuve populaire.

Le cahier des charges
« Il faut tous les ans imaginer un nouveau tracé de 10km qui permette de mettre en lumière des points d’intérêt historiques, culturels, religieux, sportifs et administratifs. Il nous arrive de repasser dans certains lieux, comme le Tap par exemple. L’idée est de limiter les perturbations, notamment sur la circulation des riverains. On ferme certaines rues quelques minutes avant l’événement et on les rouvre au fur et à mesure. Il est essentiel d’informer riverains et commerçants pour minimiser les désagréments et frustrations. »

Onze mois de travail
« Un mois après une édition de l’Urban Trail, nous nous remettons au travail pour imaginer le tracé de l’année suivante. Nous étudions différentes propositions sur papier, puis les reconnaissances terrain nous permettent de peaufiner et figer définitivement le parcours quelques semaines avant l’événement. »

Beaucoup de monde
« Une course comme l’Urban Trail nécessite 145 signaleurs qui permettent de sécuriser le parcours et les équipements recevant du public. Sans eux, rien ne serait possible ! Ils contribuent vraiment à améliorer l’expérience globale des participants. Quarante agents municipaux sont aussi mobilisés. La collaboration avec la collectivité est essentielle. »

La veille et le jour J
« La veille de la course, il faut tracer le parcours à l’aide de pancartes, de marquages biodégradables et numéroter au sol chaque emplacement de signaleur. On doit s’assurer que toutes les rues concernées sont bien fermées à la circulation. Le jour J, on informe par mail ou SMS les signaleurs pour un brief de dernière minute, on donne les instructions de positionnement sur leur poste, on vérifie le bon emplacement des pancartes de fermeture de voies, on s’assure que tous les signaleurs ont bien trouvé leur emplacement... »


Et lui ?
« J’ai commencé à donner un coup de main comme signaleur il y a cinq ans, complète le directeur opérationnel d’une entreprise de création de logiciels. J’avais fait quelques remarques pour améliorer l’organisation et comme je connaissais Vincent (Hulin), on m’a catapulté à ce poste-là, la première année encadré par Cécile (Derien) et Johan (Augeron). » Le coureur à pied -longue distance- insiste sur la notion de « travail collectif ».