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Après Céléos en 2009, Finaxiome en 2012 et France Terre deux ans plus tard, le groupe Pierreval vient d’absorber les activités du promoteur immobilier Carrère, placé depuis un an sous procédure de sauvegarde à la suite de sérieuses difficultés économiques et d’un endettement chronique. Le tribunal de commerce de Toulouse a officialisé le rapprochement début mai. Onze des vingt-neuf salariés de la société toulousaine ont été intégrés par le repreneur, tandis que les autres sont restés dans le giron de leur employeur d’origine qui va pouvoir continuer d’exister sous son nom propre. « Grâce à cette opération, Pierreval poursuit deux objectifs majeurs : capitaliser directement sur l’expertise éprouvée des équipes Carrère en développement et en commercialisation de logements neufs destinés aux particuliers, et augmenter significativement son chiffre d’affaires », précise la direction de l’entreprise dans un communiqué. Alors que le sévère retournement du marché de l’immobilier observé à partir de 2022 a provoqué des dégâts parmi les acteurs du secteur, le groupe basé sur la Technopole du Futuroscope semble passer entre les gouttes.
Engagé sur plusieurs programmes, dont un immeuble locatif à Buxerolles, Pierreval a aussi signé son premier projet d’envergure au Vietnam (Le 7 n°611). Rien en revanche sur la Technopole. Aujourd’hui, son activité s’étend de la promotion résidentielle et tertiaire à la gestion de résidences services, en passant par la vente, la location et le syndic. Grâce à ses 564 collaborateurs répartis sur 19 agences en France, il enregistre un chiffre d’affaires consolidé pour 2024 de 358M€, en progression de 13% par rapport à l’année précédente. En outre, le groupe dispose d’une société foncière totalisant 232M€ d’actifs et des fonds propres à hauteur de 110M€. De quoi renforcer un peu plus encore sa place parmi les « champions de la croissance », selon le classement établi par le journal Les Echos. C’est un fait, Pierreval se rapproche indéniablement du Top 10 des acteurs de l’immobilier français, objectif clairement affiché par la direction depuis deux ans. Mais pour l’atteindre, il faudra se montrer encore très persévérant puisque tous enregistrent un chiffre d’affaires deux à trois fois supérieur au sien.
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