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La conférence de presse de rentrée du maire de Poitiers s'est transformée, hier, en mise au point formelle sur le thème de l'accueil des migrants. Mis en cause avant et après l'expulsion de "La Maison", Alain Claeys a tenu à rappeler quelques chiffres attestant que "Poitiers, au-delà de ses compétences, a eu ces dernières années une attitude responsable vis-à-vis des migrants". L'élu cite notamment le nombre de places d'hébergement en leur faveur (1 479 dans Grand Poitiers sur 2 060 dans la Vienne), la mise à disposition du Relais Georges-Charbonnier pour "un accompagnement social, médical et psychologique", l'ouverture de 28 places d'hébergement d'urgence sociale aux Couronneries (*) ou encore la prochaine signature d'une convention avec la Caf et l'Etat pour une meilleure intégration (apprentissage de la langue, accompagnement à la scolarité...) comme autant d'éléments probants. Alain Claeys regrette surtout que quelques-uns veuillent "faire de ce sujet un objet de récupération politique". Opposé aux squats, il appelle à "ne pas dissocier hébergement et insertion". "Sinon, ajoute-t-il, ce sont des problèmes de sécurité publique que nous aurons à gérer." Une nouvelle manifestation du collectif "La Maison" se déroulera ce soir, à 18h, sur la place d'Armes de Poitiers. Mercredi, quelque 400 personnes s'étaient mobilisées.
(*) Correspondant à la capacité d'accueil du futur Centre d'hébergement d'urgence (115) de la Croix-Rouge à La Chauvinerie, dont les travaux démarreront en 2019.
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