
Aujourd'hui
Les chiffres avancés par Pascale d’Artois, directrice de l’Agence nationale pour la formation professionnelle des adultes, sont sans appel : l’Afpa a cumulé 723M€ de pertes entre 2012 et 2016 et la perte d’exploitation est estimée à plus 70 M€ pour 2018. Le « plan de transformation », annoncé jeudi dernier, à Paris, lors d’un CCE extraordinaire, « vise à rendre l’Afpa compétitive sur un marché concurrentiel, efficace pour les entreprises, attractive pour les stagiaires, utile pour tous », explique la direction dans un communiqué de presse. Elle pointe du doigt « l’intensité concurrentielle du secteur de la formation, renforcée par l’entrée de nouveaux acteurs, la digitalisation de l’offre et le passage à un système d’appels d’offres ». En Nouvelle-Aquitaine, sur les dix-sept centres, deux vont fermer à l’horizon 2020, dont celui du Vigeant. Les autres sites de l’ex-Poitou-Charentes seront impactés dans une moindre mesure, avec la suppression de trois emplois à Châtellerault, deux à Niort, quatre à Angoulême et sept à Rochefort. Au total, 1 541 postes en CDI vont être supprimés sur toute la France, dont 106 en Nouvelle-Aquitaine. « L’Afpa continuera d’intervenir sur l’ensemble des territoires de la Région, grâce au développement d’une offre mobile innovante, privilégiant la mobilité en se déplçant là où est le besoin de formation, plutôt que de faire déplacer les clients vers des centres fixes. »
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