Claire Brugier

Le7.info

Le délégué interministériel aux restructurations d’entreprises, Jean-Pierre Floris, n'a visiblement pas convaincu lors de sa venue à la Fonderie Fonte et à Saint-Jean-Industries fin octobre. La perspective d'une "négociation commerciale avec Renault", comme indiqué par le représentant de l'Etat, et d'"ajustements d'effectifs", ouvertement annoncés à la Fonderie Fonte et sérieusement envisagés du côté de Saint-Jean Industries, inquiète les syndicats et salariés des deux sous-traitants automobiles. A l'appel de la GGT, une grève de 24 heures est programmées vendredi 9 novembre, dans les deux entreprises, avec à partir de 9h une assemblée générale conjointe des ouvriers. "L'objectif est de discuter collectivment, avec l'ensemble des salariés des deux entreprises, et éventuellement de se préparer à d'autres étapes, explique Patrice Villeret, secrétaire CGT à Saint-Jean Industries. On voit bien que dans une entreprise comme dans l'autre, rien d'avance. Selon le délégué ministériel, coté fonte tout va bien car on va licencier, et côté alu ça ne va pas car on n'a pas encore commencé à licencier. Si c'est ça, l'avenir que l'on nous propose.... Cela fait des années que les effectifs baissent, que les emplois sont de plus en plus précaires... Et Renault attend que les collecticités locales, la Région et l'Etat ramènent assez de subventions pour lever le petit doigt !"

 

 

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