Poitiers-Tours, la lutte continue

Longtemps inséparables en championnat, Poitevins et Tourangeaux se retrouvent ce mardi, à Lawson-Body, en quart de finale de la Coupe de France. Show devant.

Nicolas Boursier

Le7.info

 Des années de luttes fratricides, serrées et parfois tendues, ont nourri leur rivalité. Une fois encore, Poitevins et Tourangeaux naviguent dans les mêmes eaux de la suprématie nationale. La défaite poitevine en terres sétoises, fin mars, week-end, a certes ouvert en grand les portes de la première place de la phase régulière au voisin d’Indre-et-Loire. Mais Lecat et les siens savent mieux que quiconque qu’il ne s’agit pas là d’un passe-droit pour le titre. « Si nous avions pu accrocher cette première place, nous ne nous en serions pas privés, mais nous avons hélas commis quelques petites erreurs de parcours très préjudiciables, confie l’entraîneur. Et puis, être premier après vingt-six matches ne veut pas dire qu’on l’est après trente et un.  Le souvenir de l’élimination en deux manches contre Montpellier il y a deux ans est encore dans nos esprits. »
Désormais, les positions sont figées. Et dessinent malgré tout l’espoir de retrouvailles au sommet, en mai, entre Tours et Poitiers. Celles de mardi prochain, en quart de finale de Coupe de France, sonnent bien plus fort qu’une simple répétition générale. Car la coupe est le chemin le plus direct pour la Ligue des Champions. Le TVB le sait qui a déjà remporté le trophée à cinq reprises et en est le double tenant. 

Neuf ans sans titre


Malgré ses efforts à lutter, Poitiers, lui, a pris un train de retard. Les deux couronnes de 1996 et 2002 sont déjà bien loin. La dernière finale, en 2003… contre Tours, l’est tout autant. Les fidèles de Lawson-Body en demandent désormais plus. Et peuvent s’appuyer sur le record de quinze victoires de rang en championnat pour entretenir leur flamme. Ils se rappelleront au passage qu’au cœur de cette série, le 29 janvier, Kieffer et sa bande avaient administré un cinglant 3-1 aux troupes de N’Gapeth, père et fils, dans leur antre de la Ganterie. 

Pour ce simple rappel, et parce que les deux protagonistes du jour présentent assurément deux des plus beaux effectifs français de ces dix dernières saisons - Pinheiro contre Redwitz ou Rouzier contre Konecny, ça a quand même de la gueule !-, le duel s’annonce homérique. 
A l’heure où se négocient les contrats et se décide l’avenir-même du Poitiers Volley, une qualification ferait figure de bouffée d’oxygène. Tous ensemble, tous ensemble !

Poitiers-Tours (1/4 de finale de coupe de France). Mardi 12 avril , 20h salle Lawson-Body.

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