L’open masculin remonte au filet

La succession de Marc Gicquel au palmarès de l’Open Masculin 86 sera ouverte à partir de lundi prochain sur les courts du Stade poitevin. Avec un tableau final garni de Tricolores, on voit mal comment la victoire pourrait échapper à l’un des nôtres.

Nicolas Boursier

Le7.info

Open de la Vienne, 24e édition. Fidèle à des ingrédients de convivialité et de sérieux qui ont fait le succès de leur tournoi, le Stade poitevin tennis et le Conseil général reviennent plus soudés que jamais sur le terrain de leurs exploits.

 

Ce ne sera pas le cas, sportivement parlant, du lauréat de 2011, le métronome Marc Gicquel, que le 15 000$ (+ hébergement) de Poitiers n’a pas réussi à sa sortir de sa pré-retraite. Pour lui succéder, le Boulonnais pourra toutefois compter sur une impressionnante armada de compatriotes.

 

Ils sont en effet pas moins de quinze Français à figurer sur la liste des dix-huit têtes de série du tournoi. Le premier d’entre eux, Kenny de Schepper, s’annonce d’ores et déjà comme l’épouvantail de l’épreuve. Son rang de 166e mondial, comme la puissance de son service, en font un favori logique.

 

Il lui faudra toutefois se méfier des assauts de quelques valeurs sûres, comme Romain Jouan (n°225), Jonathan Eysseric  (n°319) et sans doute plus encore du solide Josselin Ouanna, 88e joueur mondial en 2009 et de nouveau armé de saines ambitions.

 

Le tableau final, tiré au sort dimanche à 12h en plein cœur des qualifications (lesquelles se termineront lundi matin), proposera au total trente-deux joueurs. Et parmi eux deux wild-cards « maison », Maxime Quinqueneau (notre photo) et Thibaud Berland.

 

Champions de France et d’Europe universitaires par équipes l’an passé, les deux figures de proue du Stade poitevin, respectivement -30 et -4/6, auront cette année une belle carte à jouer dans le giron des prétendants au sceptre, l’écart avec le haut du panier n’étant pas incommensurable.

 

A noter qu’un tournoi de double est également prévu. Il comprendra seize équipes et s’achèvera le vendredi en soirée.

 

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