Najat Vallaud-Belkacem en visite éclair à Futuramat

La ministre des Droits des femmes, Najat Vallaud-Belkacem s'est rendue, ce matin, sur le site de l'entreprise Futuramat, à Vouneuil-sous-Biard. La dirigeante, Sandra Martin, a pu lui faire faire le tour du propriétaire en trente minutes, montre en main.

Florie Doublet

Le7.info

Sandra Martin, dirigeante de l'entreprise Futuramat à Vouneuil-sous-Biard, attendait de pied ferme la venue de Najat Vallaud-Belkacem, ministre des Droits des femmes, ce midi. « Je veux lui parler de stratégie et de développement d'entreprise, c'est important pour moi. »
Créée en 2005, Futuramat produit des matériaux d’origine végétale destinée aux plasturgistes. Sandra Martin a investi 50 000 € - « mes propres deniers » - dans la création de cette entreprise. « Aujourd'hui, notre budget n'est pas tout à fait à l'équilibre. La période de recherche et développement a été longue et coûteuse. Mais nous sommes sur la bonne voie. »
La jeune dirigeante n'a pu passer qu'une trentaine de minutes auprès de la ministre. A peine de quoi lui prouver son désir d'entreprendre et de réussir. « Je suis certes une femmes, mais je veux avant tout être reconnue en tant qu'entrepreneur », argue Sandra. Malgré le « timing » serré, Najat Vallaud-Belcacem, tout sourire, n'a pas hésité à poser des questions, s'interrogeant sur l'aide financière apportée par les collectivités : « Avez-vous-vous reçu un soutien de la Région ? » Sandra Martin a répondu que oui, du bout des lèvres, avant d'être sollicitée par les photographes.
Trois petits tours dans les locaux, et puis s'en va… « Comme à chaque fois que je visite une entreprise, je repars pleine d'enthousiasme, affirme la porte-parole du gouvernement. Savez-vous que seules 10% des femmes sont chefs d'entreprises innovantes ? C'est très peu. Il s'agit d'une perte de chance énorme pour l'économie française. »
Enchantée par la visite éclair de la ministre, Sandra a souligné « l'engagement de la ministre ». « Je me suis sentie écoutée. J'ai voulu lui faire découvrir mon métier et prouver qu'une femme pouvait diriger de façon tout à fait sérieuse une entreprise. C'est réussi. »



 

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