Votre spectacle s’appelle « Fabrice Eboué, levez-vous ». De quoi êtes-vous accusé ?
« Le premier spectacle s'appelait déjà « Faites entrer Fabrice Eboué ». Je continue dans la même lignée. J'ai toujours eu un grand intérêt pour le tribunal. Je trouve que c'est un grand théâtre. Etudiant, je séchais les cours pour assister aux audiences et aux plaidoiries des avocats… Alors de quoi suis-je accuser ? Peut-être de rire de tout. Actuellement, les comiques sont de plus en plus lisses, qui ne sont finalement que le reflet de notre société. Alors, moi, j'essaie, pendant une heure et demi de ne pas avoir de tabou et de traiter de sujets qui peuvent être polémiques. L'objectif de notre métier, c'est aussi de prendre du recul. Comme on dit, « il vaut mieux en rire qu'en pleurer ». »
Alors, de quels sujets polémiques traitent votre nouveau one man show ?
Est-il plus facile de faire rire en abordant des sujets « lourds » ?
« Non, il est toujours beaucoup plus facile de parler de sujets légers. On neprends pas le risque de froisser quelqu'un. Mais je ne veux pas me censurer. Mon seul censeur, c'est le public. Si ça ne le fait pas rire, il faut passer à autre chose. Je n'ai qu'une règle : oser. »
Du coup, vous permettez-vous de faire de blagues racistes ou sexistes ?
Vous avez co-réalisé Case Départ et Les Crocodiles du Botswanga avec Thomas Ngijol. D'autres projets avec lui ou d'anciens camarades du « Jamel Comédy Club » sont en cours ?
« Pour le moment, non. Je ne dis pas qu'il y en n'aura plus jamais. J'essaie de m'ouvrir à d'autres horizons, d'aller vers d'autres personnes de manière à rester créatif et ne pas m'enfermer dans un moule. »
Ces deux-films ont rencontré un beau succès ? Allez-vous poursuivre votre carrière cinématographique ?
« Peut-être, mais je me concentre actuellement sur l'écriture de nouveaux sketches. Bon, j'ai déjà jeté beaucoup de brouillons (rires). La réflexion demande du temps ! »
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