Un Poitevin dans le Team Winamax

Après moult tests théoriques et plus de deux cent cinquante tournois joués au cours de la dernière semaine, le Poitevin Adrien Guyon a gagné le droit d’intégrer le célèbre Team Winamax, pour un contrat professionnel d’un an.

Nicolas Boursier

Le7.info

Entouré de ses amis du Poitiers Poker Club et de leur président, Eric Huet, Adrien Guyon, alias Shakira, goûte un bonheur sans fin. Depuis mercredi aux aurores, sa vie a pris un autre cours. Aujourd’hui même, le meilleur joueur de poker de la région prend la direction de Spa, en Belgique, pour un stage préparatoire de la célèbre Team Winamax. Au menu : stratégie, yoga, concentration… C’est le prix à payer pour honorer le contrat professionnel d’un an que le Poitevin, habitant de Chauvigny, vient de décrocher, via une victoire homérique dans le Top Shark Academy. « Une épreuve basée sur des démonstrations théoriques en réseau, puis sur un tournoi final à trois joueurs », explique l’intéressé.

Ce contrat s’agrémente d’une enveloppe de 40 000€ d’engagement et 10 000€ de frais, grâce à laquelle Adrien va pouvoir parcourir le monde et croiser le fer avec les plus grand spécialistes de la planète.

Bienvenue à Las Vegas

Dans un futur proche, l’attendent Deauville en février, le Winamax Poker Tour de Paris en mars, Malte en avril, Marrakech au printemps, avant l’immense rendez-vous de Las Vegas, où quatre tournois, dont le Main Events, monopoliseront son attention pendant plusieurs semaines, entre juin et juillet. Puis s’enchaîneront Barcelone, Dublin, Londres, Prague… autant d’épreuves de l’European Poker Tour. Incroyable !

Au côté d’aussi grands noms que Davidi Kitaï, Ludovic Lacay ou Patrick Bruel, Adrien Guyon va tenter de se frayer un chemin vers les sommets de la hiérarchie internationale. Même pas peur ! « J’ai su, à 4h cette nuit, que je serais l’heureux élu français de la promotion 2015. Je l’espérais au plus haut point. Aujourd’hui, je m’apprête à réaliser un rêve, à raison d’un gros tournoi par mois, tous frais payés. Mais ce n’est pas une finalité.  Le contrat que j’ai signé est renouvelable. Pour faire encore partie de l’équipe l’an prochain, je dois enchaîner les bons résultats. Il n’appartient qu’à moi de signer un nouveau bail avec le plus prestigieux des teams européens. »

Confiant en diable, Adrien n’hésite pas à mettre cartes sur table. Après tout, n’est-ce pas dans cet exercice qu’il est le meilleur ?

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