Une grande région, toujours pas de nom

Depuis plusieurs mois, les internautes sont invités à proposer un nom pour la future région Aquitaine-Poitou-Charentes-Limousin. Mais ce sont bien les élus qui auront le dernier mot.

Dans n’importe quelle union, il est de coutume que le nom du mari… épouse le prénom de sa femme. Mais il arrive aussi de plus en plus fréquemment que l’épouse en question tienne à conserver son patronyme. Une façon de continuer à affirmer son identité, au-delà de sa condition affective. Le mariage de raison entre Aquitaine, Poitou-Charentes et Limousin déchaîne les passions sur cette question précise. Bras dessus, bras dessous, les trois conseils régionaux ont lancé un site pédagogique intitulé magranderegion.fr, sur lequel les internautes peuvent suggérer un nom.

« Aquitaine », Grande Aquitaine », « Sud-Ouest », « Sud-Ouest-Atlantique », Grand-Sud-Ouest-Atlantique »… Voilà pour les propositions les plus sérieuses émanant de quelque trois mille habitants de la nouvelle entité. L’exercice a beau être ludique et participatif, ne vous trompez pas sur la finalité. Ce sont les futurs nouveaux élus régionaux -après les élections des 6 et 13 décembre donc- qui auront la responsabilité de s’accorder sur un nom, avant de le soumettre au Conseil d’Etat. Lequel devra l’entériner ou pas, au plus tard le 1er octobre 2016.   « ALPC » n’est pas la seule région où le choix s’avère compliqué. Entre Midi-Pyrénées et Languedoc-Roussillon, la bataille des idées et de l’histoire fait rage. Même débat houleux à l’Est, où l’Alsace, la Champagne-Ardennes et la Lorraine s’accordent pour l’heure sur la très peu séduisante « Acal ».

Pour éviter les batailles de clochers, la loi du 16 juillet 2015 stipule que « le nom provisoire (de la future région) est constitué de la juxtaposition, dans l'ordre alphabétique, des noms des régions regroupées ». S’agissant du nom définitif, vous avez encore quelques semaines pour vous prononcer. Faites vous jeux, rien ne va plus…

Source : magranderegion.fr