Vingt ans de libre expression

Le festival « Les Expressifs » a 20 ans. Pour fêter cet anniversaire, les organisateurs invitent le public à célébrer l’art dans toutes ses formes. Avec, pour fil rouge, la liberté d’expression !

Florie Doublet

Le7.info

La liberté d’expression, ça vous parle ? Poitiers Jeunes a décidé d’inviter les Poitevins à laisser parler leur coeur à l’occasion des 20 ans des Expressifs. Cette nouvelle édition vise à « briser la censure » à travers de nombreuses animations et ateliers. Dès jeudi, vous vivrez la « résurrection » du pôle « Poitiers Presse Papier ».

« Les festivaliers présents en 2010 se souviennent encore de cet espace de libre expression, assure Karine Abel, coordinatrice et programmatrice. Cette année, il revient sous une nouvelle forme, que nous avons nommée Poitiers Presse Plus que Papier. »

Dans ce village miniature, implanté place Leclerc, les visiteurs pourront participer à un « salon de rédaction » (écriture, graphisme, photo…), découvrir le fonctionnement d’un plateau radio ou prendre part à différents débats. A la fin du festival, toutes les productions seront éditées dans un fanzine.

Qu’est-ce qu’est la censure ?

Le tout nouveau collectif « En création » ira encore plus loin. Il prendra à partie le public et lui demandera ce que la société est en mesure d’entendre aujourd’hui. De quoi ne doit-on plus parler ? Y’a t-il des limites à ne pas franchir ? Pourquoi la censure existe ? Autant de questions qui attendent des réponses de la part des festivaliers. Les plus hardis ne manqueront pas de donner leur avis en écrivant sur des supports… inédits. Dentiers, livres et autres objets insolites ainsi bariolés seront rassemblés et transformés en sculpture dédiée à la liberté d’expression.

Au total, quatre cents artistes viendront animer le centreville. « Nous sommes attachés au centre car c’est un espace commun à tous les Poitevins, estime Karine. Les habitants de tous les quartiers peuvent se l’approprier. » Des compagnies qui ont marqué l’histoire des Expressifs présenteront leurs nouvelles créations. Les festivaliers les plus assidus retrouveront avec plaisir « Le nom du titre », « Carnage productions » ou encore « Zoé ». « Nous n’oublions pas que notre vocation première est d’accompagner les jeunes artistes, affirme Anita Moreau, la directrice. Cette année encore, nous présenterons des projets émergeants. » Les encouragements sincères sont attendus.

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