Le PB s’est fait peur !

Trois jours après son succès flamboyant contre Boulogne, le PB86 a remis ça, ce soir à Saint-Eloi, face une vaillante équipe de Saint-Quentin (82-79). Après avoir pris très tôt le contrôle des opérations, les Poitevins ont maintenu un écart confortable jusqu’à la fin du quatrième quart, où ils ont vu les Picards revenir à trois points. L’essentiel est assuré.

Marc-Antoine Lainé

Le7.info

Après la démonstration de samedi contre Boulogne (100-76), Saint-Eloi attendait un nouveau succès de la part de ses protégés. Ce soir, le PB86 a été certes moins flamboyant, mais a signé sa septième victoire consécutive à domicile face à Saint-Quentin (82-79). Emmenée une fois encore par un duo Ekperigin-Dorsey efficace aux moments décisifs, l’armada poitevine a contenu les assaults répétés des Picards pour être devant au buzzer.

Dès l’entame, le PB a pris une avance confortable, menant de sept puis de treize points avant la pause. Efficace au rebond (41 contre 33), Poitiers a livré une solide prestation défensive, en se montrant agressif sur le porteur du ballon et en empêchant les très adroits Evans (15pts) et Daviis (25pts) de prendre leurs aises à trois points.

Le doute s’est installé

Au retour des vestiaires, les hommes de Ruddy Nelhomme ont conservé la même dynamique. À la fin du troisième quart, le public baissait le volume, voyant la victoire se dessiner facilement (63-51, 30e). Mais c’était compter sans le baroud d’honneur de Saint-Quentin, qui s’est battu jusqu’au bout pour faire douter les Poitevins. Le doute s’est d'ailleurs installé dans les travées de Saint-Eloi, qui a monté le volume pour pousser le PB dans les derniers instants.

Avec deux shoots très spectaculaires et quatre lancers, Dorsey (11pts) a fini par délivrer ses coéquipiers et tout Saint-Eloi. Poitiers peut être satisfait et profiter de la trêve pour récupérer. Prochain déplacement à Saint-Chamond, le 26 février.

La fiche
À Poitiers, salle Saint-Eloi, Poitiers Basket 86 bat Saint-Quentin Basket Ball 82-79. Mi-temps : 43-33. Score par quart-temps : 20-15, 23-18, 20-18, 19-28. Évolution du score : 20-15, 43-33, 63-51, 82-79. Arbitrage de MM. Jeanneau et Collin. 2 140 spectateurs.

Poitiers. Thinon (9), Harley (12), Garbin (0), Dorsey (18), Joseph (3), Guillard (7), Ekeperigin (14), Greer (11), Cluzeau (0), Morency (8). Entraîneur : Ruddy Nelhomme.
Saint-Quentin. Evans (15), Williams (5), Larrouquis (0), Romain (5), Zaïnoul Bah (8), Charles (0), Davis (25), Houmounou (7), Buval (5), Odiakosa (9). Entraîneur : Jean-Manuel Sousa.

Ils ont dit…

Ruddy Nelhomme (entraîneur du PB86) :
« Les deuxièmes matchs d’affilée sont toujours compliqués. Nous avons bien défendu ce soir, face à une équipe très agressive, qui tient les duels. Sur la fin du match, on est un peu dans le rouge, mais on a fait ce qu’il fallait, c’est à dire ne pas laisser de points à la maison. Dans ce championnat très serré, c’est la meilleure façon de pouvoir regarder vers le haut. »

Jean-Manuel Sousa (entraîneur du SQBB) : « On peut avoir des regrets. En première mi-temps, nous étions absents et Poitiers a pris dix points d’avance. En seconde période, nous avons été plus solide sur le plan défensif mais Dorsey a rentré les shoots qu’il fallait. La différence s’est faite là. Nous avons tout de même fait le match que nous voulions, en faisant douter Poitiers. Aujourd’hui, nous n’avons pas eu de chance. »

Arnaud Thinon (meneur du PB86) : « Je veux oublier la fin de match et simplement retenir la victoire. Nous savions que Saint-Quentin est une équipe portée sur la défense, qui met beaucoup d’intensité. Sur ce point, nous avons bien répondu au défi. Il y a eu un peu de fatigue mais nous avons su trouver les solutions, alors qu’en début de saison, nous aurions peut-être baissé la tête. »

Romuald Morency (ailier du PB86) : « L’essentiel est là. Le coach nous a félicité pour la victoire. Il faut que l’on apprenne à encore mieux gérer les fins de match. À titre personnel, je fais le plein de confiance. J’ai eu un bon passage dans le deuxième quart, je suis resté concentré, et mes coéquipiers m’ont bien soutenu. C’est toujours plus facile de s’illustrer dans une équipe qui va bien. »

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