Emmanuelle Cosse : "La mixité sociale, l'une de mes priorités"

La ministre du Logement et de l'Habitat durable, Emmanuelle Cosse, était cet après-midi dans la Vienne. Elle a notamment visité le quartier Pierre Loti, récemment réhabilité…

Florie Doublet

Le7.info

Décidément, le logement social à Poitiers intéresse les représentants du gouvernement cette semaine. Après Thierry Repentin, délégué interministériel à la Mixité dans l’habitat (lire encadré), c’était au tour d’Emmanuelle Cosse, ministre du Logement et de l’Habitat durable, de se rendre dans l’ex-capitale régionale. Dans le quartier Pierre Loti, plus exactement, qui a été entièrement réhabilité.

26M€ ont été consacrés à ce programme, financé par la Ville (1,3M€), Grand Poitiers (1,3M€), le Département (2M€), la Région (2,4M€), Logiparc (12M€), et l’Anru (4,1M€) Dix logements individuels sociaux et neuf pavillons en accession à la propriété ont été livrés. 

Au cours de sa visite, Emmanuelle Cosse a rencontré Claudette Naslis, locataire d’un pavillon depuis octobre dernier. La retraitée se sent parfaitement bien dans cette petite maison, beaucoup plus adaptée à son mode de vie. Pour 433€ par mois, elle bénéficie d’un T3 tout confort.  

A l’issue de cet entretien, Emmanuelle Cosse a énuméré les points positifs du quartier...  



La ministre du Logement et de l’Habitat durable a également insisté sur l’importance de la mixité sociale.  Dans la Vienne, huit communes ne respectent pas la loi Solidarité et renouvellement urbain (SRU) et ne disposent pas de 20% de logements sociaux. Naintré est dans ce cas de figure. Emmanuelle Cosse a rencontré la maire de la ville ce matin.    

Thierry Repentin était, ce mardi, à Poitiers pour découvrir le projet de réhabilitation de l’ancienne chambre régionale des comptes, située rue Scheurer-Krestner. Dix-sept logements sociaux, du T2 (250€/ mois) au T5 (680€), seront proposés à la location début 2019. Les travaux, eux, débuteront dès novembre.  Le bâtiment a été cédé 251000€ à la Ville, qui a ensuite délégué son droit de priorité à Logiparc. « L'État préfère vendre en dessous du prix du marché, mais répondre à l'intérêt général et produire des logements sociaux », assurait Thierry Repentin.

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