Droit de réponse de M. Pascal Mbongo

A la suite de notre article « Pascal Mbongo toujours privé d’amphi », paru sur notre site internet et notre page Facebook le 28 mars 2017, M. Pascal Mbongo, professeur des facultés de droit, avocat au barreau de Paris, souhaite utiliser son droit de réponse, conformément à l’article 6 IV de la loi du 21 juin 2004 pour la confiance de l’économie numérique, et nous demande de publier le texte ci-dessous.

Marc-Antoine Lainé

Le7.info

« Le site internet et la page Facebook de votre journal ont publié des articles portant atteinte à mon honneur. J’estime donc devoir apporter à vos lecteurs les précisions suivantes.

Après avoir fait part oralement à M. Philippe Lagrange, doyen de la faculté de droit, de graves dysfonctionnements de sa gouvernance, quelle ne fut pas ma surprise de voir le président de l’université de Poitiers, M. Yves Jean, engager contre moi deux mois plus tard une action disciplinaire, à l’initiative expresse de M. Philippe Lagrange. Une action disciplinaire en forme d’auberge espagnole et pour laquelle MM. Philippe Lagrange et Yves Jean n’ont pas hésité à commettre des infractions graves dont la justice pénale est saisie. Cela n’a jamais été dit par votre journal.

Votre journal ne s’est pas moins abstenu de rapporter le jugement rendu en ma faveur en novembre 2016. Peut-être parce que votre journal aurait alors dû expliquer à ses lecteurs que le motif retenu par le CNESER signifie que Mme Hélène Boucard et ses assesseurs avaient commis une forfaiture et une mascarade tombant sous le coup du code pénal. Ce qui n’a d’ailleurs pas empêché Mme Boucard de récidiver dans la basse manoeuvre. À croire que l’État de droit et la Convention européenne des droits de l’Homme ne veulent pas dire grand-chose pour elle qui signe ses décisions de la qualité d’« agrégé des facultés de droit », un peu comme si le président d’un tribunal signait ses décisions de la qualité d’« ancien élève de l’ENM ». Puisse-t-elle donc me poursuivre en diffamation et faire juger de ses agissements par des magistrats professionnels.

Philippe Lagrange et Yves Jean ont cru pouvoir répliquer au CNESER et à mes actions pénales en engageant contre moi une nouvelle action disciplinaire. Comme de bien entendu avec l’aide de leurs affidés. M. Nirval Nivert. Et M. Emmanuel Aubin, dont je connais le ressentiment, pour avoir refusé d’éditer un de ses textes.

Votre journal n’a pas dit à ses lecteurs pourquoi Yves Jean et la cohorte d’avocats rémunérés par lui doivent rendre des comptes au tribunal correctionnel ainsi qu’aux conseils de l’ordre s’agissant desdits avocats. Si seulement votre journal disait à ses lecteurs le montant des honoraires versés par le président de l’université de Poitiers, l’intérêt public y gagnerait et les universitaires qui grattent les fonds de tiroirs pour financer leurs recherches seraient ahuris. Si seulement votre journal disait à ses lecteurs pourquoi tout cela n’a pas été empêché par le conseil de la faculté et le conseil d’administration de l’université. En tout cas, l’État a systématiquement été informé en courrier confidentiel des actions pénales dirigées contre Yves Jean, Philippe Lagrange et tous autres. »

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