Raffarin  - « Je m'étais promis d'arrêter à 69 ans »

Dans une longue tribune diffusée ce matin par nos confrères de La Nouvelle République-Centre Presse, Jean-Pierre Raffarin annonce qu’il se retirera de la vie politique élective en octobre. Le futur ex-sénateur de la Vienne entend monter une ONG pour œuvrer à la paix dans le monde.

Arnault Varanne

Le7.info

Conseiller municipal de Poitiers, adjoint au maire de Chasseneuil, Président de la Région Poitou-Charentes, ministre, Premier ministre de 2002 à 2005, sénateur, vice-président de la Commission des affaires étrangères et de la Défense du Sénat… A 69 ans -il les aura le 3 août-, Jean-Pierre Raffarin s’apprête à refermer quarante ans d’une vie politique intense, au cours de laquelle il aura beaucoup pesé sur le cours des événements, en particulier dans la Vienne. 

« Le moment est venu de me retirer de la vie politique élective. Je m’étais promis d’arrêter à 69 ans. Je renonce aux trois ans de mandat qu’il me reste à accomplir au Sénat car le moment est pertinent. La jeune génération politique prend le pays en main et c’est heureux », commente « JPR » dans la tribune diffusée ce matin par nos confrères de La Nouvelle République-Centre Presse. 

L’ancien Premier ministre entend désormais « créer une ONG internationale pour alerter contre les risques de guerre qui nous menacent ». « Elle s’appellera Leaders pour la paix », ajoute-t-il, précisant vouloir aussi « poursuivre son investissement au service de la coopération franco-chinoise ». « Je n’abandonne ni notre territoire, la Vienne et ses projets notamment celui de l’Institut Robuchon », complète l’ancien président de l’Agence touristique de la Vienne, devenue l’Agence de créativité et d’attractivité du Poitou. Au cours des vingt dernières années, l’ex-communicant a contribué directement ou indirectement aux implantations de la centrale de Civaux, du RICM, du Centre national de documentation pédagogique (CNDP), de Center Parcs ou encore de ZTE. Une vie de « VRP » de la Vienne ponctuée par de grandes réussites et quelques échecs, qu’il assume. « On regrette toujours de ne pas pouvoir faire plus, mais l’action concrète, les projets inaugurés, les emplois créés et les rencontres vécues consolent de bien des insatisfactions… » 

Sur les réseaux sociaux, de nombreuses personnalités politiques lui rendent d’ailleurs hommage, avec cependant quelques moqueries liées à ses légendaires Raffarinades. Jugez plutôt… 
 


 

 

 


 

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