Un bon coup à jouer

Le PB dispute un match charnière, ce mardi, sur le parquet de l’avant-dernier de Pro B. Mais gare à l’Etoile de Charleville, qui vendra chèrement sa peau tant que son maintien sera jouable mathématiquement.

Arnault Varanne

Le7.info

Drôle de retour sur terre pour les Carolomacériens. Après une saison de rêve (5e), ils vivent une saison cauchemardesque, au fond de la classe depuis la rentrée. Ses deux derniers revers face au Havre et Vichy-Clermont n’ont rien arrangé aux affaires des hommes d’Alexandre Casimiri. La descente se rapproche à grands pas, même si l’Etoile brille encore un peu, comme en témoigne son succès sur Caen début mars. « C’est une équipe qui perd à chaque fois de peu, se méfie Ruddy Nelhomme. Elle joue beaucoup de possessions et relance beaucoup le jeu. Charleville ne lâchera rien. »

Le PB est bien placé pour le savoir puisque Dom Morris et ses coéquipiers avaient failli créer une énorme surprise à l’aller. L’ampleur du score à l’arrivée (94-75) traduit mal les difficultés des Poitevins à l’époque. Mais c’est déjà de l’histoire ancienne au regard de la situation actuelle. Car le PB86 sait qu’un succès en terres ardennaises donnerait un autre relief au dernier tiers de saison. « Nous avons gagné face à Rouen. Quelle que soit la manière, il faut enchaîner avec de nouvelles victoires », prolonge Ruddy Nelhomme. Avec la meilleure évaluation de sa saison (117) face aux Normands, le PB d’un Sekou Doumbouya tranchant (18pts) s’est évité toute frayeur. Reste à savoir s’il arrivera à enchaîner. Il le faudra car un autre déplacement périlleux l’attend dimanche, à Roanne.

En contenant le binôme Austin Rowland-Dom Morris, 30,4pts à eux deux, Poitiers mettrait déjà toutes les chances de son côté. Gageons que Ron Anderson Jr voudra sortir un gros match face à ses anciens coéquipiers.

24e journée de Pro B, Etoile de Charleville-Mézières (17e, 5v-18d)-Poitiers Basket 86 (13e, 8v-15d), mardi 20 mars, 20h à la Caisse d’Epargne Arena. Arbitrage de MM. Ortis, Bazine et Ceccarelli.

 

Photo Jordan Bonneau

À lire aussi ...