Roc-Eclerc investit à Poitiers-Sud

Le numéro 1 des pompes funèbres dans la Vienne intégrera son nouveau siège le 1er juillet, à Poitiers-Sud. Un investissement de 1M€ qui en appelle d’autres, notamment à Châtellerault-Nord.

Arnault Varanne

Le7.info

Après la longue parenthèse liée à l’épidémie de Covid-19, Roc-Eclerc s’apprête à ouvrir une nouvelle page de son histoire à Poitiers. A compter du 1er juillet, Philippe Bonnin et ses 35 collaborateurs déménageront de l’avenue du 8-Mai-1945 vers la rue du Souvenir, à Poitiers-Sud. L’enseigne du groupe Funecap (600 agences, 300M€ de chiffre d’affaires) pousse les murs pour « mieux accueillir les familles », selon le responsable poitevin, qui a revendu son entreprise en 2012. « Au-delà du magasin et des quatre bureaux, nous aurons dès le 1er juillet cinq salons funéraires où les proches d’un défunt pourront se recueillir. » 

Jusqu’alors, Roc-Eclerc se servait des installations de son futur voisin -le funérarium- pour permettre aux familles de veiller leurs morts. « Mais c’était souvent complet. Avoir ses propres salons funéraires, c’est indispensable aujourd’hui », abonde-t-il. Surtout quand on est le numéro 1 dans la Vienne, avec 800 obsèques par an, soit « entre 17 et 20% » de l’ensemble des prestations. Fluctuant par excellence, le marché de la mort a connu au cours des dernières années un grand mouvement de concentration et ces derniers mois quelques turbulences sanitaires ! « Forcément, notre activité a été perturbée. Certains de nos salariés se sont mis en arrêt maladie, il a fallu prendre beaucoup de précautions. Mais nous sommes loin de ce qu’ont vécu nos collègues de région parisienne ou de l’Est. On a dû prendre en charge 15 personnes touchées par le Covid. »

Soucieuse d’équilibrer ses « forces » dans la Vienne, la marque du groupe Funecap va également réaliser un nouveau complexe funéraire à Châtellerault-Nord. Les travaux devraient démarrer en septembre. Avec ses cinq magasins, Roc-Eclerc sera donc parfaitement en ordre de marche pour les années à venir. Reste à résoudre une problématique : le recrutement. « Trouver des marbriers est extrêmement compliqué, reconnaît Philippe Bonnin. Il me faudrait immédiatement deux à trois personnes supplémentaires pour réaliser des fosses, poser les monuments... C’est un métier qui s’apprend sur le tas ! » A bon entendeur... 

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