Co-président du PB86 en charge des finances, Philippe Lachaume estime que la situation financière du club est saine. Jusque-là.

Arnault Varanne

Le7.info

Dans ses projections au 30 juin 2021, la Ligue anticipe un résultat négatif à hauteur de 4M€ pour l’ensemble des clubs de Pro B. Dix clubs devraient se trouver dans une situation positive, deux avec un prévisionnel négatif de moins de 25 000€ et six avec des comptes plus dégradés encore. Et le PB là-dedans ? « Nous serons entre les deux premières catégories », tranche Philippe Lachaume. Le chômage partiel, le fonds de solidarité et l’aide spécifique sur la billetterie permettent de « compenser en partie les pertes » liées à l’absence de public, de buvette... Mais dans son prévisionnel, le co-président du PB86 table sur « un retour du public en jauge réduite fin avril-début mai ». Un doux rêve vu l’évolution de la pandémie.

Si la situation est « sous contrôle », les dirigeants savent qu’un élément pourrait tout dégrader. « Si nos partenaires nous demandent des compensations, on sera en très grande difficulté, insiste-t-il. Nous voulons leur proposer de nous accompagner dans des conditions privilégiées, avec la perspective de l’Arena à la rentrée 2022. C’est là-dessus que nous travaillons, ce qui implique bien sûr de se maintenir et de se servir de l’Arena comme tremplin. Arrivons là-bas en situation de jouer les play-offs. » Les soirées « Le PB s’invite chez moi » semblent séduire lesdits partenaires. Comme les retransmissions des matchs pour lesquelles le club a investi « entre 15 000 et 20 000€ de matériels ». Mais Philippe Lachaume sait que l’édifice est fragile et que « la perfusion de l’Etat » va s’arrêter avec la reprise de la saison à cent à l’heure. 

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