Mal embarquées après les deux premiers Grands Prix de D1, les féminines du Stade poitevin triathlon ont retrouvé des couleurs, le 21 août à Châteauroux. Comptant sur le retour des Britanniques, l’effectif peut espérer mieux dès samedi à Quiberon.

Steve Henot

Le7.info

Enfin ! Après deux premiers Grand Prix sans parvenir à se classer, la D1 féminine du Stade poitevin triathlon est allée décrocher une probante 10e place le 21 août, à Châteauroux. « On n’est plus lanterne rouge mais 15e (sur 16 équipes), on se rapproche des clubs au-dessus de nous », savoure Emmanuel Giraud, le président. Même si cette année encore la menace est relative : il n’y aura aucune descente à l’issue du championnat.


Jusque-là, la vitrine du club poitevin a joué de malchance. A Dunkerque comme à Metz, les deux premières épreuves, seules deux athlètes ont franchi la ligne d’arrivée alors que trois sont nécessaires pour figurer au classement. « Entre les conditions météo, les chutes et les blessures, on a cumulé pas mal de difficultés, déplore Emmanuel Giraud. Si Jasmine Greaves ne tombe pas à Dunkerque, on est classé et pas dans cette position. » Mais avec des si…


« Il fallait éprouver l’équipe »

Pour ne rien arranger, les Britanniques (notamment Katie Rodda et Sophia Green) et la Sud-Africaine Sarah-Jabe Walker ont manqué les deux premiers Grands Prix en raison des restrictions sanitaires. Des absences difficiles à compenser. « On a fait énormément d’efforts pour recruter de jeunes athlètes comme Kseniia Levkovska ou Juliette Lucet, confie le président. Avec nos Anglaises, on a une équipe solide et homogène. » Leur retour aux côtés des « piliers » Marta Sanchez et Cindy Pomares laisse de grands espoirs en vue des deux prochains rendez-vous, à Quiberon samedi puis à Saint-Jean-de-Monts le 12 septembre. 
« Pourquoi ne pas finir autour de la 10e place ? » à l’issue du championnat.


Autant dire que le jeune duo de managers (Emelyne Moreau et Kévin Berny), intronisé à la tête de la D1 femmes fin 2020, vit une première saison mouvementée. « Il nous fallait cette année pour éprouver la nouvelle équipe, philosophe Emmanuel Giraud. Je suis assez serein pour la saison prochaine. Athlètes et staff auront acquis une plus grande maturité. » Mais cette fois, le Stade poitevin n’aura plus le droit à l’erreur : pour compenser le « gel » des rétrogradations des deux dernières saisons, il y aura quatre descentes de la D1 vers la D2 femmes en 2022. A moins que la pandémie joue encore les trouble-fête…

DR - Puur Film/FFT

À lire aussi ...