Peut-on vivre à quatre dans une maison de 23m2 ? La réponse est oui selon Gilbert Busseau. Le menuisier, installé à son compte depuis dix-sept ans, dessine, construit et aménage de A à Z des tiny-houses du côté de Sérigny, dans le Nord-Vienne. « J’ai touché à tous les corps de métiers dans le bâtiment. L’avantage ici, c’est que je peux varier les plaisirs », note ce bricoleur avisé qui n’avait pas manqué dans le passé de transformer pour la famille son utilitaire en fourgon aménagé. Son premier projet, il l’a financé sur ses fonds propres et réalisé avec deux autres artisans indépendants. Les curieux pourront la découvrir au Salon Maison Déco, ce week-end au parc des expositions de Poitiers. Depuis, deux autres contrats ont été signés : « Une personne à la retraite souhaite d’ailleurs y vivre à l’année. Sa maison est devenue trop grande à chauffer et à nettoyer. »
2,55 mètres de large, 4,20 mètres de haut et jusqu’à 8 mètres de long… Les tiny-houses Nord-Poitou respectent les normes de circulation des camions. Leur poids ne dépasse pas 3,5 tonnes, même meublées. Elles peuvent être remorquées et déplacées facilement. A l’intérieur, des astuces d’aménagement permettent de gagner de l’espace, comme la table repliable ou la marche d’escalier qui dissimule un caisson de rangement. « Les tiny-houses peuvent être autonomes ou raccordées à l’eau et l’électricité comme une vraie maison », insiste Gilbert Busseau.
Ces mini-maisons correspondent à un véritable mode de vie épuré, sans superflu. « Une fois que la maison est pleine, on n’achète plus rien, note l’entrepreneur. On ne choisit pas non plus l’écran plat le plus grand car on sait qu’il ne rentrera pas ! Mais l’avantage, c’est qu’on fait des économies d’énergie car c’est vite chauffé. » Mieux vaut prévoir une grande terrasse pour doubler sa surface. Côté budget, comptez entre 48 et 57 000€ selon les modèles. Certains professionnels comme Gilbert Busseau proposent une option auto-construction, qui permet de réduire la note et d’apprendre à bricoler en même temps.
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Il n’appartient à aucune structure mais travaille potentiellement avec toutes. Depuis six ans, Grégory Moutier accompagne des personnes en situation de handicap le temps d’une balade ou d’un voyage. Un métier encore assez méconnu et qui ne rentre dans aucune « case ».
