Les Bleus à l’Arena comme chez eux

L’équipe de France de volley a posé ses valises à l’Arena Futuroscope pour un stage préparatoire à la Ligue des nations, avec un match de gala prévu le 
27 mai face aux Pays-Bas. Le libéro du SPVB Luca Ramon a été retenu parmi les 25 Bleus.

Arnault Varanne

Le7.info

Ils sont venus, ils sont (presque) tous là... même avec un peu de décalage. Neuf des douze champions olympiques de Tokyo(*) ont commencé à fouler ou fouleront le taraflex de l’Arena Futuroscope dans les jours à venir. Ainsi en a décidé la Fédération française de volley-ball, soucieuse de mettre les Bleus dans les meilleures conditions avant une longue campagne estivale. « Les relations avec le Département et l’Arena sont excellentes, on est ravis de venir, confirme Caroline Thomas, manager des Bleus. Même si ce n’est pas une salle qui a l’habitude d’accueillir du volley, tout est mis en œuvre pour que les champions olympiques soient bien pendant quinze jours. » Du matériel de musculation a par exemple été acheté.

La Vienne n’est pas tout à fait une découverte pour deux des fers de lance des Bleus, Antoine Brizard et Earvin Ngapeth. S’ils jouent, le passeur et le réceptionneur-attaquant devraient recevoir une belle ovation le 27 mai, soir du match de gala face aux Pays-Bas. D’autant que les Bleus évolueront sans doute à guichets fermés. La semaine dernière, il ne restait plus que quelques centaines de places à vendre. Leur première sortie officielle depuis leur titre obtenu à l’été 2021 attire forcément les foules, « surtout dans une terre de volley comme la Vienne avec un comité départemental très dynamique ». Le dernier match de l’équipe de France à Poitiers remonte au 12 juin 2015, en Ligue mondiale contre la République Tchèque. Une éternité !

« Temps de préparation très court »

Au sens propre comme au figuré, le département a mis les petits plats dans les grands pour 
« s’offrir » les Bleus. Mais à dire vrai, les champions olympiques ne viennent pas en touristes aux portes du Futuroscope. D’abord parce qu’ils doivent faire connaissance avec leur nouvel entraîneur Andrea Giani. Ensuite parce que 
« le temps de préparation est très court », dixit Caroline Thomas. Enfin parce qu’ils ont désormais un statut à défendre, en Ligue mondiale -au Canada, aux Philippines et au Japon avant un éventuel final four en Italie- en juin-juillet, puis aux Mondiaux en Slovénie fin août. Avec un groupe de vingt-cinq joueurs à sa disposition, le successeur de Laurent Tillie et Bernardo Rezende aura deux groupes homogènes pour travailler les automatismes. Et cerise sur le gâteau, le libéro du Stade poitevin volley beach Luca Ramon participera à la fête (ainsi que le pointu Samuel Jeanlys), aux côtés du réceptionneur-attaquant tourangeau Pierre Derouillon ou du central narbonnais Quentin Jouffroy.

Preuve d’un effet olympique, la Fédération a franchi le cap symbolique des 170 000 licenciés la semaine passée, soit une hausse de 25% en quelques mois. Quand la locomotive va... Un rayonnement qui devrait servir la Vienne. Il se pourrait en effet que l’équipe de France choisisse d’établir son camp de base à l’Arena jusqu’au Jeux olympiques de Paris 2024. Décision a priori le 27 mai.

(*)Barthélémy Chinenyeze, Jenia Grebennikov, Jean Patry, Kevin Tillie, Earvin Ngapeth, Antoine Brizard, Nicolas Le Goff, Daryl Bultor, Yacine Louati. Manqueront à l’appel Stephen Boyer, Benjamin Tonuitti et Trévor Clévenot. Les trois joueurs qui évoluent en Pologne manqueront aussi la première semaine de la Ligue des nations au Canada. 

DR FFVolley

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