Boris Dallo : « Là pour progresser »

La nouvelle pépite poitevine à polir s’appelle Boris Dallo (1m95). À 18 ans, l’ancien arrière du Centre fédéral (9,7 pts, 4,2 rbds et 3,2 pds) débarque au PB86 en pleine confiance. Avec une farouche envie de « grappiller des minutes de jeu ».

Arnault Varanne

Le7.info

Boris, vous étiez suivi par plusieurs clubs prestigieux de Pro A. Pourquoi avoir choisi Poitiers ?
«Je sais que l’Asvel, Le Mans, Strasbourg et Roanne avaient un œil sur moi. Maintenant, j’ai opté pour Poitiers car j’ai confiance dans le coach. Ruddy Nelhomme a pas mal de liens avec l’entraîneur du Centre fédéral et ça m’a rassuré. En plus, Poitiers est un club stable, qui fait confiance aux jeunes. La preuve avec Evan…»

Justement, Evan Fournier était clairement tourné vers la NBA dès son arrivée ici. Et vous, dans quel état d’esprit êtes-vous ?
«Je suis là avant tout pour progresser tous les jours au côté des autres professionnels. Mais j’espère bien grappiller quelques minutes de jeu rapidement. Evan, lui, avait déjà une première expérience du monde pro avant de signer ici… Disons que ce sera une année de transition.»

Vous venez de disputer un tournoi européen avec l’équipe de France U18. Qu’en retirez-vous ?
«L’ambiance était bonne dans le vestiaire, mais on a eu du mal à jouer ensemble sur le terrain. J’ai accumulé encore un peu plus d’expérience, d’autant que nous avons connu quelques moments difficiles. Heureusement, l’équipe s’est maintenue en division A…»

Cet été, vous avez notamment côtoyé Kevin Harley…
«Avec Kevin, on s’entend très bien, il m’a beaucoup parlé de Poitiers, du club…C’est un vrai plus de le retrouver ici. On va progresser ensemble cette saison.»

Vous rentrez en terminale à Saint-Jacques de Compostelle. Le premier objectif, c’est le bac, non ?
(il rigole) «J’ai des objectifs sportifs mais aussi scolaires. Je dois avoir mon bac pour assurer mes arrières. La NBA ? Comme tous les joueurs, cette Ligue me fait rêver. Quand on est jeune et qu’on a le potentiel, il faut se donner les moyens. J’adore les Lakers de Kobe. Peut-être qu’un jour…»

Vous vous définiriez plutôt comme un poste 1 ou un arrière polyvalent ?
«Je suis assez polyvalent, même si j’ai joué meneur toute la saison dernière. Je peux apporter dans des registres différents. J’aime faire jouer l’équipe, mais mon coach à l’Insep me demandait aussi de développer mes qualités de scoreur.»

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