BPI, acte 1

Le premier comité d’orientation stratégique de la Banque publique d’investissement (BPI) s’est réuni cet après-midi, à Poitiers, en présence de sa vice-présidente Ségolène Royal.

Romain Mudrak

Le7.info

Au revoir l’Agence régionale des PME, bonjour la Banque publique d’investissement (BPI). Ségolène Royal se targue, depuis un an, d’avoir mis en place avant tout le monde ce guichet unique pour les dirigeants à la recherche de financement. Cette fois, la transition est opérée et les acteurs restent.

« Je n’exclus pas de partir pour un tour de France, afin de faire profiter d’autres régions de l’expérience menée en Poitou-Charentes
», soutient-elle. En attendant, le premier comité d’orientation stratégique régional s’est déroulé cet après-midi à Poitiers. Autour de la table, on a retrouvé des représentants de la Caisse des dépôts, du Fonds stratégique d’investissement et d’Oséo.

Désormais, toutes les décisions seront prises au niveau régional. Ce qui devrait accélérer le déblocage des fonds et favoriser l’innovation. C’est en tout cas la promesse formulée par Ségolène Royal : « Nos priorités sont d’aider les entreprises à grandir et protéger les sous-traitants qui sont trop souvent mis en concurrence par les donneurs d’ordres. 
»

Six dirigeants ont fait le déplacement, non pas pour demander de l’argent à la jeune banque, mais pour partager leur expérience et réaffirmer leur confiance envers la BPI. Spécialisée dans l’équipement des hôtels, hôpitaux et administrations en électroménagers, Comelec bénéficie chaque année d’un crédit d’investissement d’Oséo qui garantit également ses prêts contractés dans le privé. La dirigeante de l’entreprise parthenaisienne, Marie-Noëlle Guionnet, attend de la BPI qu’elle « donne confiance aux banques traditionnelles 
» en soutenant ses projets. Le volontarisme est de mise.

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