Aujourd'hui
Un quotidien à réinventer
L'édito de la semaine est signé par la rédaction.
C’est un blog, intitulé « Le Pirate de La Réunion » qui a révélé l’affaire la semaine dernière. Elu vice-président du Conseil régional en mars 2010, Frédéric Cadet avait droit à « des crédits d’heures » pour assurer sa nouvelle mission. Ses 192 heures d’enseignements obligatoires ont ainsi été réduites à 158 heures incompressibles. En cas d’absence, il devait proposer de nouveaux créneaux horaires à ses étudiants. Or, il ne l’a pas fait ! Plus étonnant encore, sa fiche de service, signé par le doyen de Sciences, mentionnait le nom de deux collègues enseignants prêts à lui « donner » leurs heures complémentaires.
Peu académique, cette opération a surtout été réalisée sans le consentement du président de l’université de La Réunion. La polémique a pris tellement d’ampleur dans ce département d’outre-mer que ce dernier a dû s’en expliquer publiquement, le 5 septembre. « Cet octroi gracieux d’heures supplémentaires est inacceptable. Je n’ai jamais vu ça ! J’ai donc suspendu la délégation de signature de ces trois personnes, à titre conservatoire », a condamné Mohamed Rochdi dans les colonnes du « Journal de l’Ile de La Réunion ». Avant d’ajouter : « J’essaie de trouver la solution la moins douloureuse pour l’intéressé, que les droits et devoirs soient respectés. » Il s’orienterait vers un rattrapage. L’enseignant devrait alors dispenser 316 heures de cours durant l’année scolaire 2011-2012 s’il souhaite conserver son salaire. Si l’information reste confidentielle, la rémunération de l’ancien Recteur d’académie, ex-président de l’université de La Réunion et enseignant, Frédéric Cadet, est estimée à environ 8 000€.
Pour le principal intéressé, le calcul de 158 heures était une « erreur », rapporte le quotidien d’information.
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