Alors que se poursuit la Semaine de la presse et des médias à l’école, une enquête révèle que le premier rempart des adolescents contre les fake news est leurs parents.

Steve Henot

Le7.info

On le sait, les adolescents sont de gros consommateurs des réseaux sociaux. Et c’est plus que jamais par ce biais qu’ils s’informent (62%), comme le rappelle une récente enquête réalisée par Milan Presse et YouTube, avec l’institut CSA. La plateforme YouTube arrive même en 4e position des sources d’information les plus utilisées par les 13-17 ans (31%), devant les sites d’information (21%) et les médias traditionnels.


Faut-il s’en alarmer ? Pas forcément. Selon cette même enquête, ils sont 83% à considérer qu’il est important d’être informé et 93% estiment que c’est nécessaire pour se forger une opinion sur ce qui les intéresse. Mais cet intérêt est très centré sur le divertissement, à 80% sur les jeux vidéo, séries ou le cinéma, plutôt que sur l’actualité nationale et locale.


Reste qu’à s’informer via les réseaux sociaux, cette génération est très exposée aux fake news. Deux tiers des 13-17 ans ont ainsi déjà entendu parler d’au moins une théorie du complot. Heureusement, ils sont seulement 42% à faire confiance à l’information qu’ils trouvent sur les réseaux. Plus rassurant encore, les ados se tournent majoritairement vers leurs parents pour valider une info sur laquelle ils ont un doute (73%). Tout l’enjeu reste alors d’avoir des adultes correctement 
« éduqués » à la presse et aux médias.

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