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Selon l’éditeur Symantec, plus de 90% des courriels échangés dans le monde en mars étaient des spams. Il existe quelques moyens de résister à l’envahisseur.
Le saviez-vous ? En 2002, le spam ne représentait que 14,8% du trafic de courriels mondial. Huit ans plus tard, plus de neuf mails sur dix échangés entre les citoyens de la planète web s’apparentent à de la pollution électronique. D’après la dernière étude menée par l’éditeur américain d’anti-virus Symantec, environ 85% de ces courriels sont envoyés par des botnets, autrement dit des réseaux d’ordinateurs de particuliers infectés et pilotés à distance… à leur insu. Argent, sexe, affaires. Le triptyque du spaming sur Internet est relativement facile à établir. “Tant que le coût de l’e-mail sera quasiment égal à zéro, la problématique du spam ne fera que s’accentuer”, estimet- on chez Symantec. Face à ce constat, une organisation française se bat pour limiter le fléau des “courriers électroniques non sollicités et illicites”.
Des recommandations simples
Signal Spam, c’est son nom, tente de fédérer les initiatives, autour de la lutte contre les spam. En 2008, près de 14 millions de signalements ont été effectués sur sa plateforme nationale, signal-spam.fr. En un clic, chacun peut alerter l’association des courriels indélicats reçus dans sa boîte. Mieux, Signal Spam mène l’enquête en aval de manière à traquer les auteurs de l’envoi. Au-delà, l’organisme qui regroupe les pouvoirs publics et les professionnels de l’Internet donne un certain nombre de recommandations aux particuliers. Des infos liées à la confidentialité et au filtrage des données, aux mises à niveau de sécurité… Autant de conseils pratiques à consulter sur signal-spam.fr. Qu’on se le dise, le spam, c’est l’affaire de chacun.
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