Finis le Covid et les galères de la saison dernière. Quatrièmes puis sixièmes des deux premières étapes, les féminines du Stade poitevin triathlon ont cette fois réalisé un départ canon en D1. Malgré un petit accroc sur l’épreuve de Metz (12es) -dont le format a été modifié après que le parcours n’a pas été validé par la préfecture de Moselle-, elles ont d’ores et déjà assuré leur maintien dans l’élite. « On avait à cœur de bien commencer, explique Emelyne Moreau. Ça permet d’être plus serein pour la suite. »
La manager, soutenue par Kévin Berny à la logistique et au recrutement et par Delphine Baudry au budget, a pu s’appuyer sur l’expérience des Britanniques Katie Rodda et Hollie Elliott, ainsi que sur le leadership de l’Australienne Emma Jeffcoat, dont c’étaient enfin les débuts sous les couleurs poitevines. « On a la chance d’avoir beaucoup de filles compétitives et fidèles, souligne l’ex-triathlète du club. Ici, elles évoluent dans un bon championnat et on ne leur met aucune pression en termes de résultats. Je pense qu’elles aiment ce côté familial. »
La jeune garde de l’effectif de D1, incarnée notamment par Juliette Lucet ou encore la Franco-Canadienne Clara Normand, a aussi répondu présent. Formée au club, la cadette 1re année Candice Giraud frappe également à la porte. « L’idée est de sortir une ou deux athlètes tous les deux ou trois ans », souhaite Emmanuel Giraud, le président du Stade poitevin triathlon qui revendique « une école parmi les meilleures au niveau national ». Former ses propres athlètes est d’autant plus impératif que l’inflation contraint un peu plus le budget du club (environ 45 000€). « Recruter est devenu compliqué », convient Emmanuel Giraud, lequel espère le soutien de nouveaux mécènes la saison prochaine pour « continuer à progresser ».
Samedi, les Poitevines auront à cœur de bien terminer à Saint-Jean-de-Monts, pour la grande finale de D1. « L’objectif est de se rapprocher des places 6 à 4 », avance le président avec ambition. « Notre 8e place (avant Quiberon, le week-end dernier) est totalement raisonnable, ajuste Emelyne Moreau. On ne joue pas le podium, on est une équipe de milieu de tableau. Egaler le meilleur classement du club en D1 -6e- serait une belle performance. Mais à l’avenir, on ne s’interdit pas un podium d’étape. »
DR - Stade poitevin triathlon
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Jacques Develay. 72 ans même si « on [lui] en donne souvent dix de moins ». Auteur, metteur en scène et acteur. Amoureux de l’Espagne et des mots. Montera les marches du Festival de Cannes le 20 mai prochain pour le film Miséricorde.
