Romain Mudrak

Le7.info

Ségolène Royal est revenue, ce matin, sur les réactions qui ont suivi l'annonce de sa candidature pour les législatives à La Rochelle. Interrogée par nos confrères de France Bleu La Rochelle-Ile de Ré, elle a avoué sa "surprise" face à "la brutalité, la violence, et même la vulgarité des agressions verbales". Avant d'ajouter : "Quand je suis venue avec toute l'administration régionale m'installer à La Rochelle, nuit et jour, pour régler les problèmes de la tempête Xynthia, on ne m'a pas traité de parachutée. J'ai notamment débloqué cinq millions d'euros pour les digues. Depuis le début de mon mandat, je suis venue 213 fois en Charente-Maritime." Par ailleurs, dans le journal Sud Ouest daté de ce matin, la présidente du Conseil régional affirme qu'elle a subi des "agressions quotidiennes" après l'annonce de sa candidature. Le premier secrétaire PS de Charente Maritime, Olivier Falorni, pressenti dans la cité rochelaise, a évoqué un "parachutage de la honte" pour qualifier cette désignation en dehors du processus des primaires. De son côté, Ségolène Royal conclut : "Ce n’est pas moi qui suis désapprouvée, mais la méthode. Et ce n'est pas moi qui l'ai choisie. J'estime qu'elle est légitime dès lors que le vote des militants ne pouvait pas avoir lieu en toute sérénité. Sinon, j'aurais préféré qu'il y ait un vote."

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