Romain Mudrak

Le7.info

Invitée de France Inter, ce matin, Nathalie Kosciusko-Morizet est revenue sur l’absence du Conseil régional de Poitou-Charentes dans le montage financier de la Ligne à grande vitesse Tours-Bordeaux : « On ne fait plus les LGV comme avant. Autrefois, on les dessinait depuis Paris, on les finançait depuis Paris. Aujourd’hui, on cherche des financements privés et la participation des collectivités territoriales. Quand les collectivités ne paient pas, comme la Région Poitou-Charentes, qui avait promis cent millions d’euros pour financer la LGV Tours-Bordeaux, les Français paient à leur place. » Conséquence, la ministre de l’Environnement a confirmé la réaction -pressentie- du gouvernement : « L’Etat essaiera de récupérer ces fonds sur d’autres projets prévus en Poitou-Charentes car ce n’est pas normal que d’autres collectivités, et tous les Français à travers l’impôt, se retrouvent à se substituer au défaut de Ségolène Royal. Elle verra, pourtant, passer la LGV chez elle par respect pour l’intérêt général. »

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