Aujourd'hui
« La Guerre des Boutons» ce mercredi. « La Nouvelle Guerre des Boutons » la semaine prochaine. Coup sur coup, deux « versions » cinématographiques du roman de Louis Pergaud sortent sur les écrans français. Pourquoi cette incongruité ? « Elle est due au fait que les droits d’adaptation de l’œuvre publiée en 1910 tombent cette année dans le domaine public, explique Pascale Salinier, secrétaire de l’Association nationale des « Amis de Louis Pergaud ». Conséquence, les producteurs n’ont plus à débourser un sou pour se la payer. » Quarante-neuf ans après le premier opus d’Yves Robert, qui légua à la postérité les aventures de Lebrac et sa bande, l’affaire deviendrait donc plus que juteuse. Pascale Salinier n’en regrette que davantage les origines. « Le cinéaste avait réussi quelque chose de formidable, poursuit l’ancienne prof de lettres. Il avait fidèlement retranscrit l’esprit de l’auteur. De nombreux détails attestaient de cette sensibilité. »
Pascale Salinier ira-t-elle voir les deux nouvelles productions? « Je ne peux pas passer à côté, lâche-t-elle franchement. Je vais y aller sans préjugé, mais je dois quand même avouer que les bandes-annonces me font quelque peu douter. Est-ce que l’esprit de Louis Pergaud sera bien respecté ? » La Poitevine a beau être sceptique -« ajouter une deuxième histoire à l’originale me laisse perplexe »-, elle veut juger sur pièces. Avant, qui sait, de se réjouir. « Je ne sais pas si le succès cinématographique sera au rendez-vous, mais peut-être que ces deux films donneront à une poignée de spectateurs l’envie de redécouvrir l’œuvre littéraire. » Après tout, ce sera toujours ça de gagné !
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