Aujourd'hui
Après un printemps sec et chaud, les rivières et nappes phréatiques ont rapidement atteint les seuils critiques normalement rencontrés en juillet et août. Etat et collectivités locales sont alors montés au créneau, multipliant les arrêtés réglementant l’usage de l’eau. Les prédictions d’un été tout aussi sec ont laissé craindre le pire.
Puis la pluie est arrivée. Avec une désopilante régularité. Pour la plupart, l’été a été «pourri». Pour Anne Turlan, ce fut un don du ciel. « Je crois n’avoir jamais été aussi heureuse de faire face à autant de pluie pendant mes vacances », avoue la responsable du service « eau et biodiversité » auprès de la préfecture.
Hélas, les chutes répétées n’ont pas été réparatrices. L’arrêté de restriction d’usage de l’eau pris par la Ville le 16 juin dernier, est ainsi toujours en vigueur. Les autorisations de prélèvements à destination des irrigants ont été suspendues et reprises au gré des fluctuations des débits. « Il faut bien comprendre que les orages ont très peu d’impact, précise Anne Turlan. Prenons un exemple concret. Après de fortes précipitations, le Clain a vu son débit d’eau atteindre quatre mètres cubes par seconde. Deux jours après, il était revenu au niveau précédent (1,95 m3
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