
Aujourd'hui
Ségolène Royal a été obligée de fendre une foule inamicale pour entrer dans la salle où se tenait, cet après-midi, la commission permanente. Une centaine de membres du personnel du Conseil régional se sont réunis symboliquement pour manifester publiquement le « malaise » qui les touche au sein des services (lire ci-dessous).
Cet épisode n'a donné lieu à aucun commentaire en séance. De la même manière, la liquidation judiciaire de Mia Electric aurait pu passer inaperçue au milieu des dossiers à l'ordre du jour, si le chef de file de l'UMP, Olivier Chartier, n'avait engagé la charge : « Ces salariés viennent grossir les rangs de ceux qui ont été trahis par vos promesses électoralistes, après ceux d'Heuliez et Eco&Mobilité. » Dans un communiqué, envoyé dès mercredi, l'intergroupe d'opposition portée notamment par le maire de Parthenay, Xavier Argenton, avait fustigé « la création d'une filière industrielle régionale du véhicule électrique, lancée à grands renforts de communication et à coup de dizaines de millions d'euros d'argent public ». Pour ces opposants, une chose est sûre : « Mme Royal s'est entêtée, refusant de voir la réalité en face. »
Malgré la situation, la présidente de Région est restée sur la même ligne : « Le combat industriel continue malgré les dénigrements et les attaques. Nous avons reçu plusieurs offres de reprise. » Sur l'argent dépensé, Ségolène Royal a rétorqué que « les salaires versés représentaient une somme cinq fois plus grande que les subventions régionales ». Pas un mot supplémentaire n'a été prononcé sur les repreneurs. Dossier suivant.
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