Nicolas Boursier

Le7.info

L'entrée en vigueur, aujourd'hui-même, de l'obligation légale de temps minimal de 24 heures hebdomadaires pour les contrats à temps partiel satisfait pleinement Catherine Coutelel. La députée de la Vienne avait été l'une des premières, en tant que présidente de la Délégation aux droits des femmes de l'Assemblée nationale, à porter cette mesure. "80% des emplois à temps partiel sont aujourd’hui encore occupés par les femmes, tient à rappeler Mme Coutelle dans un communiqué. Salaire moyen inférieur de 27% à celui des hommes, ruptures de carrière, femmes élevant seules leurs enfants : combinées aux temps partiels, ces réalités constituent des facteurs de précarité notamment pour les familles monoparentales et plus généralement au moment de la retraite. Les temps partiels sont une composante significative de l’inégalité professionnelle femmes-hommes." Pour elle, de fait, les femmes seront les premières à bénéficier de la mesure.
 

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