LGV, un chantier pédagogique

Le rectorat de Poitiers et la société Cosea, constructeur de la ligne LGV Tours-Bordeaux, viennent de signer une convention impliquant un échange de bons procédés.

Romain Mudrak

Le7.info

La rectrice, Martine Daoust, et le directeur de projet de Cosea, Xavier Neuschwander, sont d'accord sur un point : le chantier de la ligne à grande vitesse devra servir de support à des enseignements pédagogiques. Sur le territoire, une dizaine de lycées professionnels proposent des filières correspondant aux métiers utiles sur le chantier de la LGV. Les futurs experts en canalisations, formés au lycée Auguste-Perret, à Poitiers, intéressent ainsi tout particulièrement les dirigeants du groupe privé.

"Les élèves pourront visiter le chantier et travailleront sur des maquettes fournies par l'entreprise. Dans l'autre sens, le personnel de Coséa interviendra régulièrement dans le cursus des jeunes en formation", précise Nathalie Leroux, ingénieur pour l'école(*). Sans oublier les stagiaires qui pourraient être accueillis par l'entreprise en fonction du nombre de tuteurs disponibles.

D'autres corps de métiers sont concernés. "Les formations liées à l'entretien des voies n'existant pas encore en région, c'est peut-être une piste de développement à étudier", conclue Nathalie Leroux.

(*) L'ingénieur pour l'école est détaché d'une société privée -en l'occurrence EDF- pour mener des projets de rapprochement entre l'école et l'entreprise au sein de l'Education nationale.

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