
Aujourd'hui
Les députés examinent pour la première fois, cet après-midi, le projet de loi Macron, dont l'une des mesures consiste mettre fin au monopole des professions réglementées. Le texte ne passe pas auprès des avocats. Les barreaux de la Vienne, des Deux-Sèvres et de la Charente-Maritime ont donc appelé à faire grève, aujourd'hui, car ils estiment que la future loi « éloignera les justiciables de l'accès au Droit ».
Les cabinets sont fermés et les audiences ont été renvoyées. La profession fustige les effets "néfastes" de la réforme. En premier lieu, les juristes qui travaillent en entreprise depuis au moins cinq ans pourront demander à devenir avocat. Il leur suffira de passer un examen de déontologie. En revanche, ils n'auront pas le droit de plaider. Le texte permettra également l'ouverture du capital des sociétés à d'autres professionnels libéraux. Les grilles tarifaires seront aussi revues… « C'est une vision purement économique des choses, a regretté Françoise Artur, bâtonnière de l'Ordre des avocats de Poitiers. Combien ça coûte, combien ça rapporte ? Voilà les seules questions soulevées par la loi Macron. Nous nous élevons cotre cette vision. Le roit, ce n'est pas une marchandise. Donner un conseil, écouter quelqu'un, être son confident, ce n'est pas la même chose que de vendre un paquet de pâtes ? Une réflexion doit être menée. Les enjeux sont très importants. Nous avons une valeur sociétale, une valeur démocratique. »
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Pour la deuxième saison consécutive, Le 7 pose ses valises dans le bureau de figures locales, en quête de ce qui fonde leur méthode de travail et témoigne de leur personnalité. Troisième volet dans le bureau du Pr Roger Gil, neuropsychiatre, professeur émérite de neurologie, doyen honoraire de la Faculté de médecine et pharmacie de Poitiers et directeur de l’Espace de réflexion éthique de Nouvelle-Aquitaine (Erena).
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Catherine Poey. 68 ans. Présidente du Secours catholique du Poitou. Catholique revendiquée. Mère de trois enfants et grand-mère de six petits-enfants. A fait de l’ouverture aux autres un moteur de vie. Signe particulier : se bat contre le conservatisme et l’immobilisme dans l’Eglise.